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LES GARIBALDIENS


XX

conspiration à ciel ouvert


Port de Castellamare, 5 septembre,


Je reprends à Castellamare mon récit, interrompu dans la rade de Naples.

La surveille du jour où la réaction devait essayer de faire son petit coup d’État, un bateau à vapeur était arrivé avec pavillon garibaldien à sa corne, pavillon parlementaire à son mât de misaine.

C’était le Franklin, capitaine Orrigoni.

Il ramenait une partie des prisonniers de Reggio.

Arrivé à dix heures du soir, Orrigoni était à six heures du matin à bord de la goëlette.

C’est une personnalité fort originale et dont je voudrais pouvoir vous tracer le portrait. Un jour où les événements seront moins pressés ou moins pressants, je me donnerai ce plaisir.

Consignons ici que c’est l’inséparable de Garibaldi. Quand Orrigoni n’est pas là, quelque chose manque à Garibaldi.