Page:Dumas - Le Fils du forçat.djvu/192

Cette page n’a pas encore été corrigée

terre, pouvait lui former un abri suffisant et l’empêcher d’être aperçu soit du chalet de Madeleine, soit du cabanon de M. Coumbes.




Les aveux.


Lorsque Marius regagna le cabanon, emportant entre ses bras sa mère évanouie, M. Coumbes n’était point encore revenu.

Il la déposa sur le large divan qui lui servait de lit et chercha à lui faire reprendre ses sens.

Après quelques minutes, Millette ouvrit les yeux ; mais sa première pensée ne fut pas pour son fils : ses membres tremblaient convulsivement, ses dents s’entrechoquaient, ses regards chargés de terreur se promenaient sur toutes les parties de l’appartement. Ils y cherchaient quelqu’un, et, en même temps, la pauvre femme frémissait de la crainte de l’apercevoir.

Certaine que Marius était seul, elle passa sa main