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çant derrière son maître, comme pour marcher à sa suite avec Jacques, il s’assura que son épée jouait librement dans le fourreau.

Le sentier était si étroit, qu’à peine deux hommes pouvaient marcher de front. Jésus s’avança le premier, ainsi que nous avons dit, d’un pas lent et faible, appuyé sur l’épaule de Jean. — Pierre et Jacques venaient ensuite.

Ils arrivèrent de la sorte à Gethsemani ; et, comme Pierre et Jacques réveillaient les autres apôtres, Jésus prit Jean à part et lui dit :

— Jean, aussitôt que je vais être aux mains des soldats, tu courras à la porte Dorée, où tu trouveras ma mère. Après mon départ, elle a été avec les saintes femmes chez Marie, mère de Marc, et, de