prêt, et nous venons de répondre au dernier pamphlet de monsieur Stanson.
Très-bien.
Allons, finissez vos visites, et bon succès !
Dans un quart d’heure je vous rejoins.
Un commissaire frappe à la porte.)
Scène XI.
Qu’y a-t-il pour votre service, monsieur ?
Monsieur Blacford ?
C’est moi, monsieur.
Monsieur Blacford, je me présente à vous comme candidat du commerce et de l’industrie. — (Mistress et miss Blacford viennent à la porte de la boutique écouter ce qui se dit.) Ce n’est plus un étranger, imposé par une famille arrogante, c’est un des vôtres qui vient solliciter vos suffrages. Puis-je compter sur votre voix ?
Vous l’aurez.
Inscrivez monsieur Blacford. — (À Blacford.) Je vous remercie. — (Il lui serre la main.) Mistress Blacford permettra… — (Il l’embrasse.) Miss est déjà trop bonne Anglaise pour ne pas permettre…
Monsieur Outram.
Scène XII.
Me voici, monsieur.
Monsieur Outram, appelé par un grand nombre de mes concitoyens à l’honneur de la candidature, j’attache trop d’importance au suffrage d’un ami de la vieille Angleterre pour ne pas m’empresser de venir vous demander votre voix.
Monsieur Richard, je vous verrais avec plaisir l’élu de Darlington ; mais j’ai des engagements ; ma taverne est celle du comité de sir Stanson.
Monsieur Outram, je vous remercie.
Monsieur Outram !
Qu’y a-t-il ?
Savez-vous si le comité a encore des bons pour boire et manger ?
J’ai distribué à des douteux tous les bons de dîners et de déjeuners, mais il m’en reste encore pour des pots de bière. Êtes-vous seul ?
Oui.
Voilà des bons pour quatre personnes.
Je vais consommer.
Scène XIII.
Sir Stanson, soyez le bien venu. Et vos visites ?
La majorité est à moi. — (Vivat !) Ces messieurs du comité sont-ils encore là ?
Ils ont passé toute la nuit à rédiger des brochures et des affiches.