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APPENDICE

Les Floramyes sont vêtues pareillement, en des nuances harmonisées Rosea de rose, Aurea de jaune, Gemmea de gris perle et Siderea de bleu de mer, le tout très atténué. La Courtisane, sous sa perruque blonde (car Antonia est brune dans les deux autres pièces), est en velours noir ; au second acte seulement, elle est en étoffes souples très claires ; au premier acte, nombreux bijoux.

L’Amante de la première partie sera évidemment très simplement vêtue toilette sensiblement 1830. La Mendiante, elle, est habillée de bure, vêtements flottants, manteau.

Dans la Fin d’Antonia, le costume masculin est plus aisé qu’ailleurs à régler ; tous les personnages hommes sont des paysans, et, ces paysans n’étant guère réalistes, toute fantaisie est permise. Avec un bonheur parfait, M. Maurice Denis avait nuancé tous les costumes dans l’harmonie rouge-brun du décor, depuis la tunique quasi fulgurante du Jeune Berger blond, jusqu’aux blouses éteintes des Vieux Bûcherons et aux graves manteaux des Pâtres-Mages.

Notons encore quelques coupures auxquelles l’auteur, si nécessité en était, consentirait, — sans enthousiasme, toutefois.

Antonia, 3e acte, 2e scène, pages 99, 100 et 101, depuis

Répandez vos pensées


jusqu’à

Les âmes fidèles à leurs constances ;

Ce développement, — pourtant indispensable à l’intelligence de la Trilogie, puisqu’il expose le motif principal de la Fin d’Antonia et doit avoir son rappel au dernier acte de cette pièce, — peut sembler moins utile si la première pièce est prise séparément ; et il y a, à ce moment, si longtemps que l’acteur parle !

Le Chevalier du Passé, 3e acte, 1re scène, page 164, depuis

Nous partons,


jusqu’à

Nous porterons nos enchantements captieux.