Page:Dujardin - Antonia, 1899.djvu/176

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


ACTE TROISIÈME



Scène II


Les trois Voyageurs


Le Vieillard


Du côté de la mer
Depuis le matin la reine est restée solitaire,
Délaissée des compagnes qu’elle aimait,
Et pâle, et les traits défaits.


Le Jeune Homme

Elle-même a chassé ses Floramyes fidèles ;
Et moi, trois fois je suis allé vers elle,
Et trois fois en l’approchant
J’ai senti dans mes veines s’arrêter mon sang