Si tu sembles celui qui tant souffrit par moi,
Ton âme est bonne encore,
Et je sens que vers toi mon âme comme alors
Va
Et que c’est toi celui qu’alors elle aima.
Chevalier de ma souvenance,
Toi, chevalier de ma délivrance,
Est-ce donc que les choses les plus divines de mon rêve commencent ?…
Les choses qui précèdent ont été dites dans la solennité d’une apparition ; maintenant ils parlent avec la douce tendresse d’amants qui se sont retrouvés.
La nuit merveilleuse
Monte des profondeurs vaporeuses,
Une à une se lèvent les étoiles,
L’infini du ciel se dévoile,
Des chants d’oiseaux
Bruissent sur les flots.
Qui pourrait oublier
Les choses que le destin a liées ?
Le premier souvenir qui dans l’être s’implante,
C’est comme une vivace plante ;
