Page:Duhem - La Théorie physique, 1906.djvu/459
449
TABLE DES MATIÈRES
§II. Déductions mathématiques physiquement utiles ou
inutiles.
§III. Exemple de déduction mathématique à tout jamais
inutilisable.
§IV. Les mathématiques de l’à peu près.
§I. Une expérience de Physique n’est pas simplement l’observation d’un phénomène ; elle est, en outre, l’interprétation théorique de ce phénomène.
§II. Le résultat d’une expérience de Physique est un jugement abstrait et symbolique
§III. L’interprétation théorique des phénomènes rend seule possible l’usage des instruments.
§IV. De la critique d’une expérience de Physique ; en quoi elle diffère de l’examen d’un témoignage ordinaire.
§V. L’expérience de Physique est moins certaine, mais plus précise et plus détaillée que la constatation non
scientifique d’un fait
§I. Les lois de Physique sont des relations symboliques.
§II. Qu’une loi de Physique n’est, à proprement parler,
ni vraie ni fausse, mais approchée.
§III. Que toute loi de Physique est provisoire et relative parce qu’elle est approchée
§IV. Que toute loi de Physique est provisoire parce qu’elle est symbolique.
§V. Les lois de Physique sont plus détaillées que les lois de sens commun.
§I. Le contrôle expérimental d’une théorie n’a pas, en Physique, la même simplicité logique qu’en Physiologie.
§II. Qu’une expérience de Physique ne peut jamais condamner une hypothèse isolée, mais seulement tout un
ensemble théorique
§III. L’experimentum crucis est impossible en Physique.
§IV. Critique de la méthode newtonienne. — Premier
exemple : La Mécanique céleste.