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saire de ne pas lui mettre entre les mains un instrument qui puisse encore favoriser outre mesure l’insatiabilité de sa passion de posséder. On ne peut pas, dit-on, supprimer le prêt à intérêt, c’est-à-dire à usure ; les expériences législatives l’auraient démontré. Soit. Mais alors, qu’on emploie ce moyen si facile, et que le législateur a sous la main, d’arrêter par la progression de l’impôt les excès de l’usure au point où elle devient absolument dangereuse, et conduit à l’expropriation de tous.