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mari & de la femme, des amis & des proches. 2° De ce qu’il faut faire pour régler son cœur. 3° Du soin de perfectionner son extérieur. 4° De l’amour des Lettres. 5° De la manière de gouverner sa maison, & l’appartement séparé des femmes. 6° Des maisons de ville & de campagne. 7° Des règles de conduite auxquelles on ne fait pas assez d’attention. 8° Des entretiens qu’on a dans le commerce de la vie. 9° Des devoirs dé la vie privée. 10° De la lecture des livres. 11° De la manière de se conduire dans l’usage du monde. 12° De la persévérance dans la pratique du bien. 13° De la civilité & de ses devoirs. 14° De la modération & du milieu qu’il faut tenir en toutes choses. 15° De la manière dont il faut se comporter avec les gens de différents caractères. 16° Enfin des ouvrages d’esprit & de quelques règles de conduite.

De la connaissance des Chinois dans les autres sciences, telles que sont la logique, la rhétorique, la musique, la géométrie, l’astronomie, &c. à quoi l’on ajoutera en détail ce que firent les premiers missionnaires jésuites pour les aider à perfectionner ces sciences & pour leur apprendre les autres parties des mathématiques qu’ils ignoraient.

Du goût des Chinois pour la poésie & pour l’histoire, soit pour l’histoire universelle de leur nation, soit pour composer de petites histoires semblables à nos romans, mais lesquelles bien que mêlées d’un grand nombre d’incidents qui surprennent, n’ont pour but que la fuite d’un vice ou la pratique d’une vertu. Afin de connaître le génie qu’ont les Chinois pour ces sortes d’histoires, on en rapporte quatre qui sont exactement traduites, & qu’on lira avec plaisir.

La première, fait voir qu’en pratiquant la vertu on illustre la famille.

La seconde, raconte un jugement où le crime étant d’abord absous, le Ciel, au moment qu’il triomphe, le confond & le punit.

Dans la troisième, l’innocence accablée & prête à succomber, vient tout à coup à être reconnue par une protection particulière du Ciel.

La quatrième est d’un philosophe, qui après les bizarres obsèques de sa femme s’adonne à la philosophie & devient très célèbre.

De la médecine des Chinois : système général de leurs médecins. Ce qu’ils ont de singulier, savoir leur habileté à juger des maladies par les battements du pouls, & à connaître l’utilité des simples pour composer leurs remèdes. Trois ouvrages de médecins chinois en ce genre, feront connaître l’idée qu’on doit se former de leur science en fait de médecine.

Le premier, est un traité intitulé le Secret du pouls. L’auteur est très ancien, & a composé cet ouvrage quelques siècles avant l’ère chrétienne.

Le second, est un extrait de l’Herbier chinois.

Le troisième, est un recueil de plusieurs recettes de ces médecins, propres à guérir diverses maladies.


Cartes générales de la Tartarie chinoise.

Observations géographiques sur la Tartarie, faites par les missionnaires qui en ont dressé les cartes.

Mémoire géographique sur les terres occupées par les princes mongous, rangés sur 49 Ki, c’est-à-dire, sous 49 étendards ou bannières.

Observations historiques sur la Tartarie.

Premier voyage du père Verbiest dans la Tartarie orientale à la suite de l’empereur en l’année 1682.

Second voyage du même à la suite de l’empereur dans la Tartarie occidentale en l’année 1683.

Autres voyages faits par le père Gerbillon en Tartarie, soit à la suite de l’empereur, soit par son ordre.

Premier voyage en l’année 1688.
Second voyage en l’année 1689.
Troisième voyage en l’année 1691.
Quatrième voyage en l’année 1692.
Cinquième voyage en l’année 1696.
Sixième voyage la même année.
Septième voyage jusqu’à Ning-hia.
Huitième voyage en l’année 1698.

Suivent les douze cartes particulières de la Tartarie.

Ces voyages sont écrits en forme de journal, & l’on