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les circonstances qui, durant la préparation de Là-Bas, lui révélèrent le monde religieux, eût-il entrevu un jour dans les consolations de l’Église le seul refuge possible, alors que tant d’autres, placés dans les mêmes conditions que lui, n’y songent même pas ?

Oui, tout de même. Il faut compter avec l’atavisme, l’influence lointaine d’une ascendance flamande. Il faut ne pas oublier non plus que Huysmans n’avait jamais été, de façon consciente, libre-penseur. C’est donc improprement que l’on parle de sa conversion. « Élevé chrétiennement, il avait toujours gardé un goût secret pour la religion. Quand ses forces décrurent, quand les plaisirs de la vie lui furent mesurés, il se tourna tout naturellement vers des croyances qui lui promettaient des joies compensatrices de