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il convient, ne trouverait rien à mépriser, quel enfer ! Tel M. Folantin à la gargote, Huysmans revint toujours à ses premières joies et rechercha, en toute occasion, le voluptueux haut-le-cœur qui lui était nécessaire comme à d’autres une bouffée d’air pur. Littérateur, et jusqu’à la manie, il porta sur ses confrères des jugements d’une iniquité criante. Converti, il ne maltraita pas moins l’objet de ses nouvelles amours. On a parlé de sa bonté, une bonté bourrue, très réelle sous l’enveloppe rugueuse. Tandis qu’il manifestait fort indiscrètement sa méchanceté, Huysmans se cachait pour faire le bien. Il en va tout de même après la conversion. Elle n’enseigna pas à Huysmans l’usage de cette vertu active que le langage chrétien nomme la charité. La grâce, en le touchant, ne lui conféra pas tous les dons qui sont