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UNE MOMIE QUI RESSUSCITE

s’était éclairé comme celui d’un homme en qui surgit une pensée désagréable.

— On dirait que quelque chose, dans ce que j’ai dit vous a frappé. À propos, vous avez fait la connaissance de M. Bellingham depuis que je ne vous ai vu, n’est-ce pas ? Le jeune Monkhouse Lee m’en a dit un mot.

— Oui, je le connais fort peu. Il est venu ici une fois ou deux.

— Bien, vous êtes assez grand et assez laid pour prendre garde à vous. Ce n’est pas ce que je pourrais appeler un gaillard très sûr, quoiqu’il ait du talent, et tout ce que vous voudrez. Mais tous vous en rendrez compte bientôt par vous-même. Lee est très bien. C’est un petit bonhomme très comme il faut. Donc, au revoir, vieux camarade… Je lutte contre Mullins pour la coupe du vice-chancelier, de mercredi en huit… Souvenez-vous d’y venir, si je ne vous revois pas avant…

Constant comme un bœuf, Smith déposa sa pipe et revint machinalement à ses livres. Mais, avec toute la bonne volonté du monde, il lui était très difficile de fixer son attention sur son travail.

Sa pensée revenait à l’homme qui vivait au-dessous de lui et au petit mystère qui environnait sa chambre.

Il songea alors à la singulière attaque dont