Page:Doyle - Sherlock Holmes triomphe.djvu/249

Cette page a été validée par deux contributeurs.

n’avait découvert rien de sensationnel. Il semblait avoir des relations très mélangées, mais très superficielles, avec un certain nombre de femmes. Il comptait parmi elles beaucoup de connaissances, mais peu d’amies et aucune maîtresse. Ses habitudes étaient régulières, sa conduite ne donnait nulle prise à la critique. Dans ces conditions, la mort était un mystère et le resterait sans doute à jamais.

L’arrestation de son valet de chambre avait été opérée en désespoir de cause et pour que la police parût avoir fait quelque chose. Cependant, aucune charge n’avait été relevée contre lui. Il avait été cette nuit-là chez des amis à Hammersmith ; son alibi était indiscutable. Il est vrai qu’il avait quitté cette localité à une heure qui lui eût permis de revenir par le chemin de fer à Westminster avant celle du crime, mais sa déclaration qu’il avait fait à pied la moitié du chemin parut fort plausible, car la nuit avait été splendide. Il n’était arrivé qu’à minuit et avait paru bouleversé par le drame inattendu. Il avait toujours vécu dans les meilleurs termes avec son maître. On avait trouvé dans ses malles différents objets ayant appar-