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lement les tirer au clair, car, en ce moment tout ce qui touche le docteur Armstrong nous intéresse. Maintenant que j’ai pu constater qu’il ne veut pas être suivi, je ne serai satisfait que lorsque je me serai assuré du but de ses tournées.

— Nous pourrons le suivre demain.

— Vous croyez ? Ce n’est pas si facile que vous le pensez… Vous ne connaissez pas la topographie du comté de Cambridge ; il n’est guère facile de s’y cacher. Tout le pays que j’ai traversé ce soir est plat et dénudé comme le dessus de ma main, d’autre part, l’homme que nous suivons n’est pas un imbécile, il nous l’a montré d’ailleurs. J’ai donc télégraphié à Overton pour qu’il nous tienne au courant de ce qui s’est passé à Londres. En attendant, c’est sur le docteur Armstrong qu’il faut concentrer tous nos efforts, car c’est à lui qu’a été adressée la dépêche de Staunton que cette charmante employée des postes m’a laissé voir. Il sait où est le jeune homme, je le jurerais, et s’il le sait, ce sera de notre faute si nous n’arrivons pas à l’apprendre. Il a tous les atouts pour lui en ce moment, mais, vous le savez,