Page:Doyle - Nouveaux Exploits de Sherlock Holmes.djvu/70

Cette page a été validée par deux contributeurs.

entendre les plus horribles jurons et tira son revolver, mais avant qu’il eût pu en faire usage, Holmes le mit en joue.

— Cela suffit, dit mon ami froidement ; jetez votre revolver. Ramassez-le, Watson, tenez-le près de sa tête ! Merci. Et vous, remettez-moi le vôtre. Voilà assez de violences ! Allons, donnez-le-moi !

— Qui êtes-vous donc ?

— Je m’appelle Sherlock Holmes.

— Grand Dieu !

— Je vois que vous avez entendu parler de moi. Ici, jusqu’à l’arrivée de la police, je représente la loi. Et vous là-bas, cria-t-il à un domestique effaré qui venait de faire son apparition à un bord de la pelouse, venez ici, prenez ce billet, et aussi vite qu’un cheval pourra vous conduire, portez-le à Farnham.

Il écrivit à la hâte quelques mots sur une feuille de son carnet.

— Portez cela au commissaire en chef de la police. Jusqu’à son arrivée, je vous considère tous comme prisonniers.

La personnalité de Holmes domina, par son sang-froid, cette scène dramatique, et, devant