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son et s’oppose à la claire vision des choses.

Mais, sans tirer aucun orgueil de l’œuvre que, mes collaborateurs et moi nous avons accomplie en moins de six mois, il me semble que bien des choses sont, tout de même, en meilleur état qu’elles ne l’étaient au moment où j’ai accepté le pouvoir.

Certes, il reste fort à faire : mais c’est parce que tout ce qu’il y avait à faire dépassait nos possibilités d’action au cours de la brève période pendant laquelle nous avons dû agir.

Certes, dans l’œuvre accomplie, il y a des parties imparfaites et même quelques erreurs. Je m’en suis aperçu et je les ai signalées tout de suite, en prenant l’engagement de revenir sur les malfaçons, au