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Le bon usage que nous avons fait des pouvoirs que le Parlement nous avait donnés s’avère dans le redressement de notre situation financière, conséquence de la mise en équilibre du budget. Je vous ai parlé, il y a trois semaines de ce redressement, de cet équilibre et des sacrifices que nous avions dû demander ici et là pour achever de le réaliser. Des sacrifices de cette nature ne sont pas acceptés avec joie au moment où ils sont demandés, je ne l’ignore pas. Mais, à la réflexion on comprendra je l’espère, qu’ils donnent à ceux qui ont dû les consentir la réelle assurance qu’ils ne dureront pas toujours. La raison qui les a rendus nécessaires à un moment donné — je veux dire le grave déficit du budget — venant à cesser et ce déficit étant remplacé par de forts excé-