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semaines et avec les pouvoirs limités qui ont été accordés au gouvernement que la guérison complète pouvait être obtenue. Il faudra du temps pour guérir le mal, beaucoup d’efforts, non moins de patience et, en outre, votre appui confiant, mes chers concitoyens et amis.

Je ne veux pas vous jeter de la poudre aux yeux, ni vous dire le contraire de ce que je crois être la vérité, cette vérité dût-elle, parfois, ne pas vous plaire. Vous savez bien que ce n’est ni l’intérêt, ni le goût des honneurs, ni l’ambition, qui m’ont fait accepter une présidence du conseil qui n’avait jamais comporté de difficultés et des responsabilités aussi nombreuses et aussi redoutables qu’à l’heure où elle me fut offerte.

Je m’excuse de cette digression, qui