Page:Doucet - Moïse Joessin, 1918.djvu/74

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 72 —

et bien des individus, et les plus bigots, ou les plus intransigeants politiques s’en prennent à Poincarré, à Viviani, à Doumergue, des gens à cent coudées au-dessus d’une masse de pauvres et de simples d’esprit, je prends les mots dans l’acception de l’Évangile. Car Jésus a dit : « je suis venu pour les pauvres, les affligés, les pauvres d’esprit » alors tout l’esprit des furieux tombe à côté.

Voir c’est savoir, savoir c’est croire.

Croyez, votre vision est douce comme votre chant, et votre voix a l’accent de la sincérité.

Pendant que tant d’autres spéculent sur les dons de Moïse, qu’ils se donnent à eux-mêmes, et qu’ils appelle le bon Dieu, le bon Dieu vengeur pour faire pleurer les femmes et effrayer les enfants, et gagner ainsi l’homme à des politiques anciennes par une foi nouvelle la foi du sentiment, d’autres luttent obscurément et justement, de bonne foi.