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ce qui s’était passé. Ovroff, le secrétaire de Piotr Alexandrovitch, m’arrêta près de la porte.

— Je désirerais vous parler, dit-il en me saluant respectueusement.

Je le regardai, comprenant à peine ce qu’il me disait.

— Plus tard. Excusez-moi… Je suis souffrante, dis-je enfin en passant devant lui.

— C’est bon. À demain, dit-il, en me saluant avec un sourire ambigu.

Mais peut-être ne fut-ce chez moi qu’une impression.

Tout cela avait passé devant mes yeux comme dans un brouillard.


FIN


DOSTOIEVSKI.

Traduit du russe par j.-w. bienstock