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demande cet argent ! tout mon avenir en dépend, toute ma vie…

Simonov tira sa bourse de sa poche et me jeta presque les six roubles.

― Prenez, si vous en avez le cœur ! me dit-il, et il sortit.

J’étais seul, ― seul avec le désordre de la table, miettes, verres cassés, vin répandu, seul avec mon ivresse et mon désespoir, seul avec le garçon qui avait tout vu, tout entendu, et qui me considérait avec curiosité.

« Allons-y donc aussi ! » m’écriai-je. « Ah ! qu’ils s’agenouillent tous devant moi, en embrassant mes pieds, en me demandant de leur donner mon amitié, ou bien… Et je souffletterai Zvierkov. »


XVI


« Le voilà enfin, le voilà, ce choc avec la réalité ! » murmurai-je en descendant.