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MA TANTE




CHAPITRE XXXII.


Je rencontre un milord. Ma tante me
présente au curé.


« Eh bien ! ma pauvre Suzon, me dit ma tante sitôt que nous fûmes en marche, voilà donc encore une histoire d’homme sur ton compte ? — Eh bien, ma chère tante, est-ce plus ma faute que ce n’était la vôtre quand le tabellion voulait vous signer la survivance de son épouse ? — Tu as raison. C’est un sort qui nous poursuit. — Mais, est-ce que toutes les pauvres filles sont exposées comme ça ? — Hélas ! oui, car tous les hommes un peu riches sont bien vicieux. — Il n’y a donc pas moyen de se préserver de leur vice… Vous m’avez dit bien souvent que la sagesse nous sauvait de tout… Eh bien, ma