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GENEVIEVE.




CHAPITRE XXVI.


Ma tante est presque mariée avec le
boulanger.


Je me levai d’assez bonne heure, et je descendis à la boutique pour aller trouver mon hôte, et lui demander ses intentions à mon sujet ; mais il dormait encore, ayant passé une partie de la nuit. Je remontai donc pour attendre son réveil, bien inquiète de ce qu’il déciderait sur mon compte.

Il m’appela bientôt par un juda qu’il ouvrit, et qui donnait dans ma chambre. Son garçon étant en course pour porter ses pains à ses pratiques ; il me dit que nous étions seuls, sans témoin qui pût nous gêner… qu’il avait besoin d’une fille pour l’aider dans son commerce, parce que depuis qu’il était veuf, il s’apercevait qu’il ne pouvait pas faire

  III.
D