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GENEVIEVE.




CHAPITRE XX.


Dispute au sujet de la robe. Ma tante
se décide à quitter Paris.


Je convins avec ma tante que le début de ses aventures avait été plus cruel que le peu qui m’était arrivé à moi jusqu’à ce moment, et que je priais bien le ciel de ne jamais me faire rencontrer dans des positions si dangereuses.

Ma robe étant achevée, je la reportai à la voisine, qui, en me louant de ma diligence, me promit de me redonner d’autre ouvrage le lendemain, en me payant celui-là, après qu’elle allait l’avoir livré à la dame qui l’avait commandé. Ce lendemain était aussi le jour convenu pour ma seconde séance chez le peintre, de sorte que nous nous couchâmes, ma tante et moi, avec l’espérance la plus flatteuse sur la

  II.
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