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& bourbeux, s’enflamme ensuite & se transforme en autant d’astres différens. Le cercle du soleil est le plus éloigné, celui de la lune le plus voisin de la terre, ceux des autres astres tiennent le milieu entre ceux-là. Les astres s’enflamment par la rapidité de leur mouvement. Le soleil tirre son feu des astres, la lune n’en reçoit que très peu. Tous les deux s’éclipsent, parce que la terre est entrainée par son mouvement vers le Midi ; ce qui fait que les pays septentrionaux sont pleins de neige, de brouillards & de galce. Le soleil s’éclipse rarement ; mais la lune est continuellement sujette à ce phénomene, à cause de l’inégalité de leurs orbes. Au reste, de même que la géneration du monde, de même aussi ses accroissemens, ses diminutions & ses dissolutions dépendent d’une certaine nécessité, dont le Philosophe ne rend point raison.