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Je n'en veux croire que vous.
Clairville : Puisqu'absolument vous voulez, que je parle ; il s'agissait de vous.
Dorval : De moi ?
Clairville :
De vous. Ceux contre lesquels vous m'avez secouru , sont deux méchants et deux lâches. L'un s'est fait chasser de chez Constance, l'autre a des vues sur Rosalie. Je les trouve chez cette femme que ma sœur venait de quitter. Ils parlaient de votre départ ; car tout se sait ici. Ils doutaient s'il fallait m'en féliciter ou m'en plaindre. Ils en étaient également surpris.
Dorval : Pourquoi surpris ?
Clairville : L'un disait que ma sœur vous aime.
Dorval : Ce discours m'honore.
Clairville : L'autre, que vous aimez ma maîtresse.
Dorval : Moi ?
Clairville : Vous.
Dorval : Rosalie ?
Clairville : Rosalie.
Dorval : Clairville, vous croiriez.
Clairville : Je vous crois incapable d'une trahison. (Dorval s'agite) Jamais un sentiment bas n'entra dans l'âme de Dorval , ni un soupçon, injurieux dans l'esprit de Clairville.
Dorval : ' Clairville, épargnez-moi.
Clairv