caverne de voleurs ; vous y trouverez votre maître. Parlez-lui. Persuadez-le ; amenez-le ici. Mon ami, dites-lui que j’ai une affaire de la dernière conséquence à lui communiquer ; mais surtout qu’il ne vous échappe pas un mot de Stukely… vous pourriez l’offenser, le fâcher, et le porter à quelque action violente… Courez vite, courez, hâtez-vous, mon bon monsieur Jarvis ; ne perdez pas un instant.
Monstre infernal ! ministre de Satan ! Si ces mains avaient autant de force que j’ai là de courage, tu ne tarderais pas à être mis en pièces.
Mon amie, je suis lasse du monde et de la vie. Cependant le ciel est juste ; le temps de sa vengeance viendra, et tous ces scélérats seront écrasés.
Scène III.
Qu’avez-vous fait ? Qu’êtes-vous devenu depuis que nous nous sommes quittés ?
Je ne sais… J’ai perdu mon temps à faire le sot autour d’une femme… Cette femme est… Mais le lieu et le nom n’y font rien… L’ami Stukely s’est un peu mécompté… Il espérait, et il a été reçu comme un chien… Mais où est Beverley ?… où est-il ?… Et sa dernière catastrophe, comment l’a-t-il soutenue ?
Dauson m’a dit, comme un homme abasourdi. Lorsqu’il eut tout perdu, ses yeux s’attachèrent à la terre. Il demeura quelque temps ainsi, les bras croisés sur la poitrine, immobile, stupide. Puis tirant son épée, qui était accrochée à une des boutonnières de sa veste, il se coucha par terre ; et les regards