Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, VII.djvu/224

Cette page a été validée par deux contributeurs.



Scène III


LE PÈRE DE FAMILLE, CÉCILE, PHILIPPE.
Philippe.

Monsieur, il y a là deux femmes qui demandent à vous parler.

Le Père de famille.

Faites entrer. (Cécile se retire. Son père la rappelle, et lui dit tristement :) Cécile !

Cécile.

Mon père.

Le Père de famille.

Vous ne m’aimez donc plus ? (Les femmes annoncées entrent ; et Cécile sort avec son mouchoir sur les yeux.)



Scène IV


LE PÈRE DE FAMILLE, SOPHIE, MADAME HÉBERT.
Le Père de famille, apercevant Sophie, dit, d’un ton triste, et avec l’air étonné :

Il ne m’a point trompé. Quels charmes ! Quelle modestie ! Quelle douceur !… Ah !…

Madame Hébert.

Monsieur, nous nous rendons à vos ordres.

Le Père de famille.

C’est vous, mademoiselle, qui vous appelez Sophie ?

Sophie, tremblante, troublée.

Oui, monsieur.

Le Père de famille, à madame Hébert.

Madame, j’aurais un mot à dire à mademoiselle. J’en ai entendu parler, et je m’y intéresse. (Madame Hébert se retire.)