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ARRÊTER
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siste à défendre à un officier de sortir de chez lui ou de s’éloigner d’un lieu déterminé pendant un certain temps : les arrêts de vigueur.

Arrêter v. a. Empêcher de marcher, faire rester en place. Suspendre le cours d'une chose : arrêter une opération, une marche, une attaque, une troupe.

Arrière interj. Au loin : arrière les médisants ! En arrière, loc. adv. Derrière, en retard : rester en arrière — N. m. Mar. Partie postérieure d’un navire : les voiles de l’arrière. Vent arrière, en poupe. — Mil. Les services de l’arrière, direction générale des chemins de fer et des étapes chargée de ravitailler les armées en hommes, vivres, canons, munitions, et d’assurer l’évacuation des malades, blessés, prisonniers, etc. « Les services de l’arrière s’occupent principalement d’assurer la marche en avant. Au point de vue artillerie, sur la ligne de feu, on voit des canons ; dans la zone de combat, on les entend, les troupes affectées aux services de l’arrière les boivent. » (L’Écho de l’Argonne.)

Arrière-ban n. m. Levée en masse ordonnée par le souverain, et qui englobait les combattants non compris dans la première levée ou ban. Pl. des arrière-bans. Ex. : L’Allemagne et l’Autriche-Hongrie ont appelé l’arrière-ban de leurs défenseurs.

Arrière-garde n. f. Partie d’un corps de troupes qui ferme la marche. Pl. des arrière-gardes.

Arrosage ou Arrosement n. m. Action d’arroser. — Milit. Résultat obtenu par l’artillerie.

Arroser v. a. Arg. milit. Couvrir de projectiles une position ennemie ; canonner, mitrailler, bombarder. Avoir été bien, arrosé, avoir subi les effets d’un feu violent.

Arroseur n. m. Arg. milit. L’artilleur.

Arrosoir n. m. Arg. milit. Le canon, l’obusier