ajouta plus tard aussi une cjualrièine liibu locale.
appelée sous Clisthène "Ap/s/.aot, après lui’Ar ; : xlz-.i’.
G" A Corintlie^, où elles furent de bonne heure, peulétre
sous les Cypsélides remplacées par huit tribus, sans
doute d’abord locales. 7° A Mégare. où sous l’Empire fui
ajoutée la tribu des "ASo^ocviSa !, et à coté d’une autre
division locale ancienne en cinqcômes’. 8" A Trézène’.
où fut créée plus tard une quatrième tribu, la Sc/ie/iadas.
9° Probablement à Dyme, où elles eurent plus
lard les noms nouveau. de Auuxi’a, S— ; aT ; ç, ©îrra’.ata".
10" k Théra*. 11° A Halicarnasse’. 12° A Corcyre et à
Corcyre la Noire’". 13° S. Cos, où elles se maintinrent
avec leurs phratries et leurs cultes spéciaux (cultes
d’Apollon et d’Héraclès à Halasarna) à côté de nouvelles
divisions, lantolen Tp’.ay.ios ; et en —evTr, x(i(7-ijE ;, tantôt en
/lÀ’.ïfïTiJîç, elles-mêmes divisées en èvi-a’. et en h.^i-x:^K
14° A Calymna’-, où elles paraissent, probaldementàla
suite d’un remaniement administratif qui les fil redevenir
locales, avoir pris les noms nouveaux de K’jSp/jXsKi !,
Bs’jYEvîoa’.,’Iit-adioa’. ; lorsque Calymna tomba sous la
dépendance de Cos, ces tribus devinrent sans doute de
simples < ;’j— ; fivtixi.. 15° A Héraclée du Pont, où elles
furent remplacées à une époque inconnue par les tribus
ioniennes et où elles avaient comme subdivisions soixante
kxzToc-’js; (centaines) sans doute emprunléesà Byzance’^
16° Probablement Rhodes. Les trois tribus peuvent avoir
correspondu primitivement aux trois villes de lalysos,
Kameiros, Lindos" ; ces noms prirent le dessus et les
villes se séparèrent ; mais après le synœcisme il est
encore question d’une tribu Kameiris ; avant le synœcisme
chaque ville avait peut-être ses tribus ; ainsi on
connaît une Allliaimenis ; comme divisions secondaires,
il y avait des G’jy^ivv.’x : et des : râTpa’.’". 17° A Agrigente,
où chacune parait présider à tour de rôle l’assemblée du
peuple"’, et i)eut-être <à Syracuse. 18°. Cyrène, où
c’est probablement sur le modèle des tribus anciennes
que Démonax établit trois tribus gentilices, une pour
les anciens citoyens originaires de Théra, et pour les
périèques, l’autre pour les citoyens venus du Péloponnèse
et de la Crète, la troisième pour ceux venus des îles’*.
III. Les tribus ioniennes dans l’Atlique. — Les quatre
tribus ioniennes que la légende attribue à Ion, la personnification
de l’Ionie, ou à ses fils, ou à Thésée",
I.’asi^erUon que CHstliènc aurait donué pendant 4|uetque temps des
noms d’animaux aux tribus <ioricnucs est peu vraisemblable, à moins qu’on
n’y TOic des sobriquets populaires. — 2 Tliucyd. 4, M ; Paus. 2, i, 3 ; Suid.
t. i). càvTat ôxTM. Hcsycllius cite les xjvôsaXot. Lulz {Ctassieal /ieview^ 1896,
p. 418) croit f|u’une tribu fut ri)5crv^-e aux nobles. — 3 Cependant la tradition
les attribue au roi Aléti-s. — i C. i. gr. 1073 ; /. » r. sepl. 72, 74, 101 ;
Dittenbcrger, 452 ; l’Iut. Quaest. tjr. p. 603. — ^ Stepb. s. v. "VkXm^ Inacr. Pehp.
et ins. 750. — 6 Dittenl>crgcr, 473. — 7 /bid. 4C8, 30. Stratis rappelle l’ancien
nom de la ville ; Thesmiaia vient de Deracter Thesmia. — ** Ath, Mitth. f, 73 ;
Intcr. gr. ins. 3, 377, 378. — » Sleph. s. i’. "niin ; Bull, de corr. hcll. 13, 55(i
(des « -^n’"" « ). —’ » t’. i. gr. 1845 ; Thucyd. 3, 7i ; Dittenbcrger, 933, 18 ;
Abltand. des arch. epigr. Seminar. 1898, p. 2. A Corcyre la Noire, le sol est partagé
entre les trois tribus. — n Jnscr. Bril, Mus. 2, 247 ; Itull. de corr. hcll. 5. p. 217 ;
« , 29, 2:Diltenbergcr, Cil; Hicksl’alon, Inschr. o[ Cos, n" 37-39, p. 332. La
Tormulc qui indique une confirmation des discrets des tribus est une clause de rédaction
et n’indique pas la conHrmalioj par le peuple (voir.Swoboda, /He griech.
Volksheschlosse, p. 17-23). Les iîasilcis de Cos ont f|uelquc analogie avec les pliyl.
ibasilcis d’Athènes. — 12 /iull. de corr. hell. 6, 2CC ; Inscr. llril. Mus. 2, Î32-34,
- 37-3S, 242, 254. — 13 Acneas Tactic. 2, 10 ; Bull, de corr. hell. 13, 3IC. — H Cf.
Ilom. //. 2, 655, G6 « : « .tajuîi.Siy. Voir Geldcr, Gesch. dcr altcn tthodier, p. 220 ; Sianlo. iJie griech. Phylen, p. 9. — "> Inscr. gr. ins. 1, 125, 4 ; 093, p. 228.
—’6 Ênscr. gr. Sic. 932. —’" llolm le conclut de Cic. Vtrr. 2, 31, où le choix de l’amphipolos a lieu ■■ ex tribus gencribus —. Dans Plut..Vie. 1 1, il y a une liste de citoyens par tribus. Des chilTrcs sur des balles de plomb paraissent indi(|ucr de » Iribus {Imcr. gr. Sic. 2407, 10-18). — l « llcrod. 4, 161. — I » Euripid. /on. 1575 ; Pollui, 8, 109 ; lier. 5, 00, r.9 ; Paus. 7, 1, 2 ; Strab. 8, 7, I ; Plut. Sot. 23 ; Tliet. 25 ; Aristol. Ath. pot. 3, 2 ; 41, î ; Sctiol.a<i Plat. Ariocli. 405 ; fragment de lexique portaient les noms de TeIwte^,’OTrXYj-eç,’ApYià ?, ;, A’tytxopiï ;. Ces noms désignaienl-ils primitivement des castes dans la race ionienne’? Se rapportaient-ils au caractère et aux différentes occupations des gens de l’Atlique, ou à trois anciens peuples de ce pays fondus avec les Ioniens’-"’? Aucune de ces hypothèses n’est satisfaisante, non plus que les étymologies qui font des Aigikoreis leschevriers, des Argadeis les ouvriers ouïes laboureurs^’, des/Iopleles les soldats —-, desGefeontes les brillants, les laboureurs ou les nobles ou les prêtres". Il n’y a aucune preuve de l’existence de castes ; l’égalité des tribus exclut l’hypothèse d’une différence de races. Leurs noms viennent plutôt des noms de divinités propres à chacune des Iribus, divisions artificielles d’une même race-’. L’épopée homérique indique la division en quatre parties non seulement dans des villes ioniennes, mais encoredans d’autres pays.telsquel’Élide-. Dans l’Atlique, les quatre tribus paraissent avoir été locales ; c’est ainsi que se les représentaient les anciens, puisque d’après Aristote-", à l’époque deSolon, chaque tribu était divisée en trois trittyes et comprenait douze naucraries, et que la naucrarie était une division territoriale [naucraria". Elles avaient à leur tête les quatre cpuXooafriJ.sïç que plusieurs auteurs modernes-’identifient avec les prytanes des naucrares et qui dans cette hypothèse auraient joué un rôle capital, comme magistrats chargés du pouvoir exécutif dans l’affaire de Cjlon et comme juges au prylanée-
- . On peut admettre que les tribus comprenaient
toute la population, nobles et non nobles, mais que leurs rois devaient être pris alors, comme dans la suite, parmi les Eupatrides-’LErp.TRiDES, p. 834’. Nous ignorons complètement quel fut le rapport des tribus avec la division ultérieure, attribuée par la légende à Thésée, en trois classes, les Eupatrides, les Ouvriers, les Laboureurs^". Épargnées par la réforme de Solon, les tribus ioniennes furent remplacées, comme rouage administratif, par les dix tribus locales établies par Clistliène en 508"’, mais elles se maintinrent sans doute comme corporations sacrées, car on trouve encore plus lard les —.p’jXooaa’.Xsiç s ; E’jTiaTpiîwv dont la caisse fournit de l’argent pour des sacrifices^— et qui jugent au Prytaneion’^ jEPiiETAi, p. 016]. Les noms des tri’bus de Clisliiène, choisis j)ar l’oracle de Delphes sur unelistedecenl noms dehéros indigènes", de Patmos dans Bull, de corr. hell. 1, 152. Sur Ion, voir Roscher, Lexicon, II, 290. Nous laissons de côté les quatre tribus mythiques de l’époque royale, fCr/cropis. Aytochtfion^ A/ctaia et Paralia ou Kranais. Altbis, Mesogaia, Dia/.-ris tm ont été imaginées postérieurement (Pollux, 8, lllO). — 20 Voir Roeckh, //<■ triliuljus ionicis (Kl. Scliriftcn, IV, 43) ; Mcicr, De gmlilitnlc allica, 26 ; Otl. Millier, />, ■ priscarum quatuor popul. Atlien. trib. origine ; Schocmann-Lipsius. Griech. Allerth. 4" 6d. p. 336 ; Tliumscr, Lelirbuclt der griech. Slantsalt. 6< éd. I, § 51, p. 294 ; Wathsmutli, De tribuum quatuor alticarum tripHci partitions. Kiel, 1825 ; Schoemann, Op. acad. 1, 170 ; Koulorga, De antiquissimis tribnbus atticis, Dorpal, 1832 ; fLssai sur l’organis. de la tribu dans tanliq. trad. Chopin, Paris, 1839, p. 71 ; Hammarstrand, Jalirb. fur Ici Phil. 1873, p. 787 ; Philippi, Alt. Burgerreeht, p. 24 ! <. — 21 Aristot. Ath. pot. 3 ; Plut. Sol. 23. — 22 "OsJir.Ti ; équivaudrait à
; s).i—:« , (Aristol. /.. c. ; Plut. Sol. 23). —’23 D’après llosychius jiliT. ; et Zil ; Pcleuv
(C. i. atl. 3, 2); Aristol. /.. c. — « ’On connaît Ziùç rt), i « iv (note 23i. Jlaas {GOtl. gelekrl. An :. 1889, p. 806 : 1890, p. 353) rapproche les Hoptctes d’ô=ldo|.io ;. épitliètc d’une tribu de Manlinée et de Zeus d’Arcadie, et de liera d’Elis, les Argadeis d"’AoY9 ; dieti des lumières cl les Aigitioreis de Dionysos Melanaigiscn donnant à Al’ixiçii ; le sens de Aîyi’Sr.î. Slartin {Les cavaliers athéniens, p. 18) pense à des surnoms de quatre divinités, peut-être Zeus, Ilcphaislos, Poséidon. Athcna. — 2’. //. , 618 ; plus tard on y trouve encore le collège des seize femmes agonothèles (Paus. 16, 2-8 ; Plut. De mut. virt. 15, 251 E). Mais les qualres parties de la Thrssalic ne sont.|ue des cantons (Arislol. f-’ragm. 113). — 26 Ath. pot. 8, 3. — 2^ Oltf..Millier. Eum. p. 157 ; Scliocll, Bermes, C, 21 ; Gloti, L. c. — M lier. 3, 71 : Plut. Sol. 1 :.
— 21) Pollux. 8, 111. — 30 Plut. Thés. 25 ; Aristot. Ath. pol. 13, i ; Pol. 6, 2, 11. 1310. _ 31 Hor. 3, 06, 69 ; Aristot. L. c. 21. — 32 Corp. inscr. ait. 2, S44, ( ;.
— 33 Aristol. Ath. pol. 57. — 31 Ibid. 21 ; Dem. 60, 27-31 ; Paus. I, , 10.