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plus en plus volontaire et libre (M. Blondel, L’Action, Paris, 1936, t. II, p. 222-224).

Il serait superflu de chercher à donner une bibliographie complète. Outre les auteurs cités, on peut consulter : Dominique de Monteleone, Battaglia spirituale, Roma, 1615. — Melchior Cano, La victoire sur soi-même, trad. Legendre, Paris, 1923. — Le Combat chrestien, s. l. n. d., 1re moitié du xvie siècle (Manuel du Libraire). — Le Combat spirituel, [Desmarets de Saint-Sorlin], Paris, 1652. — Le Combat spirituel réduit en exercices pour la retraite annuelle… [Timothée de Rainier, Minime], Avignon, 1634. — J. B. Bossuet, Traité de la concupiscence. — J. Ribet, L’ascétique chrétienne, chap. X, 16, Obstacles à la perfection. — Tanquerey, Précis de théologie ascétique et mystique, chap. 11, art. 2, § 1. De la lutte contre les ennemis spirituels. — B. Roland-Gosselin, Le Combat chrétien selon S. Augustin, dans V. S., 1930, t. XXIV, p. 71 et ss.


« COMBAT SPIRITUEL ». Voir Scupoli.


COMBES (Mme de), 1728-1771. — Les Œuvres spirituelles de Mme de Combes ont été publiées à Paris, chez P. M. Delaguette en 1778, 2 volumes. Elles renferment : 1° ses Sentiments (effusions autobiographiques) ; 2° ses Entretiens ; 3° des Lettres ; 4° des Poésies. Mme de Combes de Morelles, née et morte à Riom en Auvergne est le type de la femme chrétienne du xviiie siècle. De ses œuvres qui portent trop la marque de leur temps, on ne retiendra guère que quelques pensées, celle-ci par exemple sur la communion fréquente : « Quand une âme est assez heureuse pour avoir formé une sainte habitude de la divine présence, il n’y a pas un jour où elle ne doive être prête à mourir ou à communier » (t. 1, p. 353).


COMITIN ou COMITINO (César, Jean-Baptiste), jésuite français, 1606-1686. — César (les catalogues ne l’appellent que Jean-Baptiste, César est son nom de baptême) Comitin, né à Eclaron (Haute-Marne), le 3 mars 1606, entre dans la Compagnie de Jésus le 21 octobre 1623. Il étudie la philosophie à Pont-à-Mousson, la théologie à Rome où il reçut les ordres sacrés ; il aimait à s’appeler « presbyter romanus ». Certains, sur la foi de cette appellation, ont cru qu’il était originaire de Rome. Il a exercé des fonctions variées en divers collèges de la province de Champagne, fut préfet des études et père spirituel. Il se distingua surtout comme orateur sacré, à la fois abondant et disert, très dévot envers la Sainte Vierge et Notre-Seigneur. Il a été recteur à Langres (1648-1650) et à Châlons (1679-1680), et il dirigea dans cette ville la Congrégation des Nobles de 1661 jusqu’à sa mort qui arriva le 14 avril 1686.

Il laisse quelques écrits apologétiques (Défense de l’honneur des Saints, Dijon, 1637), et théologiques (Selectae de fide controversiae, Parisiis, 1665). Un plus grand succès fut obtenu par deux opuscules spirituels latins qui ont pour but l’éducation chrétienne de la jeunesse et qui par leur force dialectique et la limpidité cristalline de la forme eurent une large diffusion, soit dans le texte original, soit dans diverses traductions : Epistola paraenetica ad Parthaenium adolescentem, de fuga et horrore peccati (Leodii, 1645)[1]

  1. Note1