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1882
SUNAM — SUPERSTITION


en âge et stérile. Quand ce fils eut grandi, il était allé un jour aux champs trouver son père au milieu des moissonneurs. Il y fut frappé d’une insolation et mourut. Sa mère, pleine de foi, alla aussitôt au mont Carmel, et par ses instances où éclate un admirable amour maternel, elle obtint qu’Elisée vint en personne à Sunam, où il lui ressuscita son fils, ce que n’avait pu faire son serviteur Giézi. IV Reg., IV, 8-37. Des commentateurs modernes se refusent à placer Sunam au Soulam actuel, parce que, disent-ils, Elisée ne devait point passer par cet endroit pour aller de Galgala au Carmel. Voir Galoala 2, t. iii, col. 87. Mais rien ne prouve qu’il allât au Carmel par le chemin le plus court,

naire ou habitant de Sunam. Abisag, III Reg., r, 3, 15 ; II, 17, 21, 22, et l’hôtesse d’Elisée, dont le nom est inconnu, sont appelées Sunamites. Voir Abisas, t. n col. 58 ; Sunam, col. 1880. La Sulamite du Cantique des Cantiques est ainsi appelée, d’après plusieurs interprètes, parce qu’elle était de Sunam (Sulam) ou qu’elle est la même qu’Abisag. Voir Sulamite, col. 1880.

    1. SUNEM##

SUNEM, orthographe du nom de Sunam dans la Vulgate. Jos., xix, 18. Voir Sunam.

SUNI (hébreu : Sûnî ; Septante : 2 o-jvQ, le troisième des sept fils de Gad, et petit-fils de Jacob. Il fut père

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420. — Soulem. Sa fontaine. D’après une photographie de M. L. Heidet.

et il pouvait avoir des raisons particulières de passer par Sunam, même quand il se rendait au mont Carmel. — Quelque temps après la résurrection du fils delà Sunamite, une famine désola le pays. Elle devait alors avoir perdu son mari, car il n’en est plus question. Sur le conseil d’Elisée, elle partit avec les siens pour aller dans le fertile pays des Philistins et pour y attendre la fin de la disette qui dura sept ans. Quand elle revint à Sunam, elle dut recourir au roi d’Israël pour rentrer en possession de sa maison et de ses champs. Au moment où elle se présenlait à lui, le serviteur d’Elisée, Giézi, lui racontait comment son maître avait rendu la vie au fils de la Sunamite, et le roi donna aussitôt l’ordre de 1 ui faire restituer tout ce qui lui appartenait avec les revenus de ses champs depuis son départ. IV Reg., viii, 1-6. Voir V. Guérin, Galilée, 1. 1, p.112-114.

    1. SUNAMITE##

SUNAMITE (hébreu : has-Sûnnamit [haS-§unnaminif, III Reg., ii, 22] ; Septante : Swiiivitiç), origi de la famille appelée de son nom famille des Sunites. Num., xxvi, 15.

    1. SUNITES##

SUNITES (hébreu : haS-Sûnî ; Septante : 6 Souvî), famille gadite descendant de Suni. Num., xxvi, 15.

    1. SUPERBI Augustin##

SUPERBI Augustin, de Ferrare, mineur conventuel, mort à Ferrare le 9 juillet 1634. On a de lui le Decachordon scripturale super Canticum Virginia Magnificat, in-4°, Ferrare, 1620, et des ouvrages historiques, entre autres, Apparato degli nomini illustri di Ferrara, Ferrare, 1620, etc. Voir G. Moroni, Dizionario di erudizione storico-ecclesiastica, t. xxiv, Venise, 1844, p. 64, 112.

    1. SUPERSTITION##

SUPERSTITION (grec : 8s « riSæsj.ovta ; Vulgate : s.uperstitio), pratique religieuse de légitimité contestable. — Saint Paul, après avoir constaté les nombreux sanctuaires élevés par les Athéniens dans leur cité, les