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1815
1816
SOBAÏ — SOGHO


    1. SOBAÏ##

SOBAÏ (hébreu : Sôbaï ; Septante : Swêai), chef d’une famille de lévites, portiers du Temple, dont les descendants revinrent de la captivité de Babylone en Palestine avec Zorobabel. I Esd., ii, 42 ; H Esd., vii, 46 (hébreu, 45).

    1. SOBAL##

SOBAL (hébreu : Sôbdl ; Septante : SwëâX), nom d’un Horréen et d’un Israélite. Sobal est aussi écrit une fois pour Soba, Ps. lx (lix), 1 (2) et dans la version latine du livre de Judith, iii, 1, 14.

1. SOBAL, le second des sept fils de Séir l’Horréen. Gen., xxxvi, 20 ; 1 Par., i, 38. Il eut lui-même cinq fils, Gen., xxxyi, 23 ; I Par., i, 40, et il fut un des chefs Çallûf) d’Édom. Gen., xxxvi, 29.

2. SOBAL, fils aîné de Caleb, fils d’Hur, de la tribu de Juda ; « père » c’est-à-dire fondateur ou restaurateur de Cariathiarim. I Par., ii, 50, 52. Il eut pour fils Raïa, iv, 1-2.

3. sobal, mentionné dans la traduction latine de Judith, iii, 1, 14, est le royaume de Soba en Syrie. Voir Soba, col. 1814. Son nom ne se lit pas dans le texte grec. — Sobal est aussi pour Soba dans le titre du Ps. lx (lix), 1 (2). Voir col. 1814.

SOBBOCH Ai’(hébreu : Sibkaï ; Septante : .2060x « î ; Alexandrinus : Eo6ëoxa’)i un des vaillants guerriers de David, I Par., xi, 29. Son nom est écrit ailleurs Sobochaï. Voir ce nom.

    1. SOBEC##

SOBEC (hébreu : Sôbêk ; Septante : SwSéx), un des chefs du peuple qui signèrent l’alliance avec Dieu du temps de Néhémie. II Esd., x, 24.

SOBI (hébreu : Sôbî ; Septante : OCs<j61)> fll s de Naas, de Rabbath Ammon. Lorsque David s’enfuit de Jérusalem, au moment de la révolte d’Absalom, Sobi fut le premier, avec quelques autres, à lui apporter à Mahanaïm (Vulgate : castra) des objets de campement et des vivres. II Sam. (Reg.), xvii, 27-29.

    1. SOBNA##

SOBNA (hébreu : Sebnâ" ; dans IV Reg., xviii, 18, 26 ; xix, 2, Sebnâh ; Septante : Soavâ ?), personnage de la cour du roi Ézéchias. Son père n’est pas nommé, contrairement à l’usage, ce qui a fait supposer qu’il était d’origine étrangère. Il fut d’abord intendant du palais royal, ’al-hab-bâî(. (La Vulgate traduit inexactement prœpositum templi.) Is., xxii, 15. Plus tard, Is., xxxvi, 3 ; IV Reg., xix, 2, un Sobna apparaît encore, mais comme secrétaire royal, ce qui a fait supposer à divers commentateurs qu’il y avait eu deux Sobna différents. D’après les uns, il n’y a pas lieu de les distinguer. La prophétie d’Isaïe, xxii, 15-25, contre l’intendant du palais, explique, disent-ils, comment de cette haute fonction il était descendu à la position inférieure de secrétaire royal. Il faisait sans doute, disent-ils, opposition à Isaïe et s’efforçait de détourner le roi de suivre les conseils du prophète, en s’appuyant sur l’Egypte pour résister à l’Assyrie. Isaïe lui reproche son luxe et ses chars magnifiques, ainsi que le fastueux tombeau, qu’il se faisait creuser dans le roc, et il lui annonce que l’intendance du palais lui sera enlevée et conférée à Éliacim, fils d’Helcias. Or, dans tous les passages postérieurs où l’Écriture parle de Sobna le secrétaire, Helcias, est mentionné avant lui. IV Reg., xviii, 18, 26, 37 ; xix, 2 ; Is., xxxvi, 3, 11, 22 ; xxxvii, 2. C’est là, assurent-ils, l’accomplissement de la prophétie : Sobna est descendu à un rang inférieur. — D’autres interprètes croient que la prophétie d’Isaïe, xxii, 15-25’, prédit un châtiment plus grave que celui d’un simple abaissement de rang et entendent d’un

autre Sobna tous les passages des Rois et d’Isaïe où il est question du secrétaire. Voir Éliacim 1, t. ii, col. 1666.

    1. SOBOBA##

SOBOBA (hébreu : Sôbêbâh ; Septante : SaêaOi ; Alexandrinus : 2a>gir|6dt), second fils (ou peut-être fille) de Cos de la tribu de Juda. I Par., iv, 8.

    1. SOBOCHAÏ##

SOBOCHAÏ (hébreu : Sibkaï ; Septante : 2Ego-/â ; Sooay.ai), un des vaillants soldats de David, nommé le huitième parmi les trente. I Par., xi, 29. II est appelé Husathite, parce qu’il était originaire de Husat ou Husati. Voir Husathite, HusATi, t. iii, col. 784. Il descendait de Zara, fils de Juda et de Thamar. I Par., xxvii, 11. David en fitle chef du huitième corps de son armée, composé de 24000 hommes et chargé du service pendant le huitième mois de l’année. I Par., xxvii, 11. Il s’était particulièrement distingué dans une guerre contre les Philistins, dans laquelle il avait tué Saphaï de la race des Raphaïm. I Par., xx, 4. On admet assez généralement que Mobonnaï, voir t. iv, col. 1478, malgré la différence orthographique, II Sam. (Reg.), xxm, 2, est le même que Sobochaï.

SOBRIÉTÉ. Voir Tempérance.

    1. SOCCOTH##

SOCCOTH, orthographede Socoth dansNum., xxxiii, 5 (voir Socoth 1), et dans Jud., vm (voir Socoth 2).

    1. SOCHO##

SOCHO (hébreu : Sôkô, Sôkôh), nom de deux villes delà tribu de Juda. Une troisième localité de ce nom dans la Vulgate, I Reg., xix, 22, s’appelle en hébreu has-Seku.

1. SOCHO (Septante : Saw/^) 20x-/a16, So^wû), ville de la tribu de Juda, dans la Séphélah. Elle est mentionnée entre Adullamet Azéca.Jos., xv, 35. — 1° D’après YOnomasticon, édit. Larsow et Parthey, p. 343, Socho était à neuf milles romains ou à un peu plus de 13 kilomètres d’Éleuthéropolis sur la route de Jérusalem. On identifie Socho avec le Khirbet Schoueikêh, au sud d’Azéca. « Sur un plateau oblong, dit V. Guérin, Judée, t. iii, p. 332, s’élevait jadis une petite ville, dont il ne reste aujourd’hui que des ruines. J’aperçois partout des caveaux creusés dans le roc, qui formaient autrefois le sous-sol d’autant de maisons. Beaucoup de citernes, pratiquées également dans le roc, sont, les unes à sec, les autres encore pleines d’eau. À l’époque d’Eusèbe et de saint Jérôme, comme cela résulte de l’Onomasticon, elle s’appelait Socchoth et était formée de la réunion de deux villages, l’un supérieur, et l’autre inférieur. J’ai signalé les débris du premier sur le plateau de la colline de Choueikéh, le second, qui s’étendait probablement sur les flancs ou au pied de cette même colline, a été complètement rasé ; on n’y voit plus que quelques cavernes pratiquées dans le roc. s — Il y avait une autre ville du même nom dans le district montagneux de la tribu de Juda. Voir Socho 2.

2° C’est entre Socho et Azéca que campaient les Philistins quand David combattit Goliath, du temps de Saûl. Les Israélites se trouvaient dans la vallée du Térébinthe. I Reg., xvii, 1-3. Voir Goliath 1, t. iii, col. 268. — Socho fut une des villes que fortifia Roboam après le schisme des dix tribus, pour se mettre en état de résister à l’invasion égyptienne. II Par., xi, 7.

— Sous le règne du roi Achaz, cette place tomba au pouvoir des Philistins qui s’y établirent. II Par., xxviii, 18. Après cette époque, son nom n’apparaît plus dans l’Écriture.

2. SOCHO (Septante : Sco/â), ville située dans la partie montagneuse de la tribu de Juda, aujourd’hui Khirbet Schoueikêh. Jos., xv, 48. Elle est nommée