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SMYRNE


conventus.judiciaire et d’une fabrique de monnaie. I v, 29. Ses destinées furent très variéessous les empe-[

Elle posséda aussi, sous l’empire, une école de rhéteurs. reurs byzantins. À partir de 1344, Smyrne appartint

Elle pouvait se dire alors, comme on le voit encore pendant une assez longue période aux chevaliers de

par ses monnaies, « la première en grandeur et en I Malte. En 1402, elle fut prise par Tamerlan et ses Mon Si

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404. — Une rue de Smyme. D’après Fisher, Constantinople and the Scenery of the Seven Churches of Asia Minor,

Londres, s. d., 2 in-4’. Dernière planche du t. i.

beauté », ou « la première d’Asie ». En 178 et en 180 après J.-C., elle fut en grande partie renversée par un tremblement de terre ; mais Marc-Aurèle mit sa gloire à la rebâtir. Strabon, XIV, i, 37 ; Dion Cassius, uxj, 33 ; Philostrate, Vitse Sophist., i, xxv, 2 ; Pline, fi. N.,

gols ; puis, en 1424, parles Turcs, qui s’en étaient déjà, rendus maîtres plusieurs fois d’une manière temporaire, , et qui n’ont pas cessé de la posséder depuis cette époque. On est surpris de ne trouver à Smyrne que fort peu de restes des temps anciens ; peu de villes de l’Orient sonfr