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SEPTANTE (VERSION DES) — SÉPULCRE (SAINT)


Londres, 1657 ; Hotfinger, Disserlalionum fasciculus, 1660 ; Isaac Vossius, De LXX interpretibus, La Haye, 1661-1663 ; J. Morin, Exercitationum biblicarum de hebrssi grsecique textus sinceritate libri duo, Paris, 1669 ; B. Simon, Histoire critique du Vieux Testament, t. ii, c. ii-vm, Rotterdam, 1685, p. 186-232 ; H. Hody, De Bibliorum textibus originalibus, versionibus grœcis et latina vulgata, Oxford, 1705 ; J. G. Carpzov, Critica sacra V. T., Leipzig, 1728, p. 481-551 ; H. Owen, Enquiry into the text of the LXX, Londres, 1769 ; Brief account of the LXX, 1787 ; J. "White, Letler to the Bishop of London, Oxford, 1779 ; Fabricius, Bibliotheca grxca, édit. Harless, 1793, t. iii, p. 658 ; R. Holmes, Episcopo Dunelmensi epistola, 1795 ; Prsefatio adPentateuchum, 1798 ; Schleusner, Opuscula critica, Leipzig, 1812 ; Th. Studer, De versionis Alexandrinse origine, historia, usu et abusu critico, Berne, 1823 ; Grinfield, Apology for the LXX, Londres, 1850 ; Z.Frankel, Vorstudien zur der LXX, Leipzig, 1841 ; ÏJber den Einfluss der palâslinische Exégèse auf die alexandrinische Hermeneutik, Leipzig, 1851 ; Uber palâstinische und alexandrinische Schiftforschung, Breslau, 1854 ; Const. Oikonomos, nepiT<T>v 0’Ép(iï|ViuT<5v, 4 vol., Athènes, 1844-1849 ; Churton, On the Influence of the LXX upon the progress of christianity, 1861 ; C. Tischendorf, Prelegomena, dans Vêtus Teslamentum grsece, 6e édit., Leipzig, 1880, t. i, p. xiii-lxxviii ; Buhl, Kanon und Text des A. T., Leipzig, 1891, p. 109-150 ; A. Loisy, Histoire critique du texte et des versions de la Bible, dans L’enseignement biblique, Paris, 1893, p. 3-163 ; Robertson Smith, Old Testament in theJetvish Church, 2e édit., 1892 ; E. Klostermann, Analecta zur Septuaginla, Leipzig, 1895 ; E. Schiirer, Geschichte des jûdischenVolkes imZeitalter Jesu Christi, 3e édit., Leipzig, 1898, t, iii, p. 308-317 ; B. Swete, An Introduction to the Old Testament in greek, Cambridge, 1900 ; 2e édit., 1903. — On peut consulter aussi les Introductions .générales à l’Ancien Testament, qui s’occupent toutes plus ou moins longuement de la version des Septante. Nommons seulement parmi les catholiques, Danko, De sacra Scriptura, Vienne, 1867, p. 157-168 ; F. Vigouroux, Manuel biblique, 12e édit., Paris, 1906, t. i, p. 183-199 ; Ubaldi, Introduclio inSacraniScripturam, 2e édit., Rome, 1882, t. i, p. 535-554 ; R. Cornely, Introductio generalis, 2e édit., Paris, 1894, p. 337-375 ; C. Trochon, Introduction générale, Paris, 1886, p. 363377 ; C. Chauvin, Leç ons d’introduction générale, Paris, s. d. (1898), p. 285-313. — On trouvera aussi d’utiles indications dans les encyclopédies Ihéologiques ou Dictionnaires de la Bible : Kirchenlexikon, t. xi, p. 147159 ; Realencyclopâdie fur protestantische Théologie und Kirche, t. iii, p. 2-21 ; Encyclopsedia biblica de Cheyne, t. iv, col. 5016-5022 ; Dictionary of the Bible de Hastings, t. iv, p. 437-454. E. Mangenot.

    1. SEPTHAI##

SEPTHAI (hébreu : Sabtaï ; omis dans les Septante), lévite contemporain d’Esdras.II Esd., viii, 7. Il est appelé Sébéthaï, I Esd., x, 15 ; Sabathaï, II Esd., xi, 16. Voir Sabathaï, col. 1290.

    1. SÉPULCRE##

SÉPULCRE (SAINT), tombeau où fut déposé le corps de Xotre-Seigneur quand il fut descendu de la croix. Les mots employés par les Évangélistes pour le désigner sont : u.vr)[iEÏov, Matth., xxvii, 60 ; xxviii, 8 ; Marc, xv, 46 ; xvi, 2, 3, 5, 8 ; Luc, xxiii, 55 ; xxiv, 2, 9, 12, 22, 24 ; Joa., xix, 41, 42 ; xx, 1, 2, 3, 4, 6, 8, 11 ; |ivf, [ia, Luc, xxiii, 53 ; xxiv, 1 ; t « ?o ; , Matth., xxvii, 61, 64, 66 ; xxviii, 1. Son emplacement a été l’objet de longues discussions, mais on peut dire que jusqu’ici elles n’ont rien enlevé à l’autorité de l’opinion traditionnelle. Les découvertes archéologiques sont plutôt venues donner un appui à celle-ci. Nous ne pouvons présenter ici qu’un aperçu de la question.

I. Données scripturaires. — Nous savons par saint Paul, Heb., xiii, 12, que Notre-Seigneur « a souffert hors de la porte » de la ville, et par saint Jean, xix, 20, que « le lieu où futcruciGé Jésus était près de la ville. » Or, « au lieu oùil fut crucifié, il y avaitun jardin, xTj-no ; , et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne n’avait encore été mis. » Joa., xix, 41. C’est « parce que ce sépulcre étaittout prés » du Calvaire, « qu’on y déposa le corps du Sauveur, à cause de la Préparation des Juifs. » Joa., xix, 42. Le tombeau appartenait à Joseph d’Arimathie. Matth., xxvii, 57 ; Marc, xv, 42 ; Luc, xxiii, 50-51 ; Joa., xix, 38. Il était taillé dans le roc, Matth., xxvii, 60 ; Marc, xv, 46 ; Luc, xxiii, 53. Une grosse pierre en ferma l’entrée, lorsque la dépouille mortelle de Jésus y eut été déposée. Matth., xxvii, 60 ; Marc., xv, 46. Elle fut scellée, à la demande des Juifs. Matth., xxvii, 66. Mais, au jour de

347. — L’édicule du Saint-Sépulcre.

la résurrection, « un ange du Seigneur, étant descendu du ciel, vint la rouler, àitexj).i<r5v tôv >t’60v, et s’assit dessus. » Matth., xxviii, 2 ; Luc, xxiv, 2 ; Joa., xx, 1. Les saintes femmes et les disciples « entrèrent dans le sépulcre, » qui était ainsi précédé d’une chambre ouverte. Marc, xvi, 5 ; Luc, xxiv, 3 ; Joa., xx, 6. Mais, pour voir l’endroit où avait été mis le corps du Sauveur, il fallait se baisser, Joa., xx, 5, 11, ce qui suppose une porte basse donnant accès au tombeau proprement dit. Ajoutons que le Calvaire était situé près d’une voie fréquentée, d’où l’on apercevait les corps des suppliciés, et « les passants, branlant la tête, blasphémaient le Christ. » Matth., xxvii, 39 ; Marc, xv, 29. Ces détails précis nous transportent donc en dehors, mais près d’une des portes de Jérusalem, dans un jardin ou verger, situé près du Calvaire, et bordé par une colline rocheuse dans laquelle avait été creusé un sépulcre. Les dispositions de ce sépulcre répondent bien à celles des tombes juives en général.

II. Données traditionnelles. — La tradition n’a pu oublier l’emplacement du saint Tombeau. La foi et l’amour qui, au lendemain de la Passion, poussaient vers ce lieu désormais sacré Marie-Madeleine et saint Jean,