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SEMERIA — SEMMA


    1. SÉMÉRIA##

SÉMÉRIA (hébreu : Scmarydh, « gardé par Yâh » ; Septante : Sapapt’a), un « des fils de Bani » qui répudia, après le retour de la captivité, la femme étrangère qu’il avait épousée. I Esd., x, 41. —Trois autres personnages qui portent le même nom dans le texte hébreu sont appelés dans la Vulgate Samaria, I Par., xii, 5 ; Somorias, II Par., xi, 19 ; et Samarias, I Esd., x, 32.

    1. SÉMERON##

SÉMERON, nom d’une ville et d’une montagne, dont le nom est différent en hébreu.

1. SÉMERON (hébreu : Simrôn, « [lieu de] garde ou d’observations ; Septante : Xunoûv ; Al. : Ssppuàv), ville de Palestine qui fut attribuée à la tribu de Zabulon après la conquête du pays. Jos., xix, 15. Elle est nommée entre Naalol et Jédala. C’est la même ville, d’après l’opinion générale, qui est appelée Simrôn Mer’ôn, dans Josué, xii, 20. Septante : ’A|jiapa>v ; Vulgate : Semeron. Le site en est incertain. Bædeker, Palestine et Syrie, 1882, p. 446, la place au nord de Ptolémaïde, sur la route de cette dernière ville à Tyr, et l’identifie avec le Casale Sonielaria Templi des Croisés, Ves-Sémiriyéli actuel, au nord du Nakr Sémiriyéh, mais ce territoire appartenait à la tribu d’Aser et non à celle de Zabulon. Voir la carte d’AsER, t. i, vis-à-vis col. 10831084. D’autres ont tenté de le reconnaître dans le Simonias de Josèphe, Vita, 24, édit. Didot, t. i, col. 804, le Sémuniyéh d’aujourd’hui à deux heures à l’ouest de Nazareth ; d’autres à Marôn, à l’ouest du lac de Houléh, ou à Mérôn, à l’ouest de Safed (Séphet), mais toutes ces opinions sont fort contestables. Voir Palestine Exploration Fund, Memoirs, i. i, p. 339. — Le roi de Sémeron entra dans la confédération des rois de Palestine qui, sous la conduite de Jabin, roi d’Asor, essaya d’arrêter la marche conquérante de Josué et il fut défait avec ses ralliés. Jos., xi, 1 ; xii, 20.

2. SÉMERON (hébreu : Semdraîm ; Septante : 20[j.6pwv), montagne en Éphraim qui tirait vraisemblablement son nom de la ville de Samaraïm dont le nom est identique en hébreu. II Par., xiii, 4. Le roi de Juda, Abia, harangua du haut de cette montagne Jéroboam 1er, ro i d’Israël. Voir Abia 5, t. i, col. 43 ; Samakaïm, col. 1400.

    1. SÉMIDA##

SÉMIDA (hébreu : Semîda’; Septante : 2y ; j.alp, "2-JlJ.apt’jj., Sc(upi), le cinquième et avant-dernier fils de Galaad, de la tribu de Manassé, de qui vint la famille des Sémidaïtes. Num., xxvi, 32 ; Jos., xvii, 2. Il eut .pour fils Ahin, Séchem, Lccie etvniam. I Par., vii, 19.

    1. SÉMIDAÏTES##

SÉMIDAÏTES (hébreu : has-Semidâ’i ; Septante : é Supiæpt), descendants de Sémida, de la tribu de -Maaassé. Num., xxvi, 32. Cf. Jos., xvii, 2.

    1. SÉMIRAMOTH##

SÉMIRAMOTH (hébreu : Semîrâmôf, Septante : 2s ; i.ipa(io6), nom de deux lévites.

1. SÉMIRAMOTH, lévite, un des musiciens du second ordre, qui jouait du nébel au temps de David dans les cérémonies religieuses. I Par., xv, 18, 20 ; xvi, 5.

2. SÉMIRAMOTH, un des lévites que Josaphat, roi de Juda, chargea, la troisième année de son règne, d’aller enseigner dans les villes de son royaume la loi de Moïse. II Par., xvii, 8.’SÉMITIQUES(LANGUES), nomdonnéaux langues parlées par les Hébreux et autres descendants de Sem. Cette dénomination n’est pas tout à fait exacte, comme l’était moins encore celle de langues orientales qu’on leur donnait autrefois, car tous ceux qui les ont parlées ne sont pas des Sémites, les Phéniciens, par exemple, unais l’usage s’en est encore conservé pour la commo dité du langage. Ce nom fut proposé par Schlôzer, en 1781, et recommandé par ^ichhorn, Allgemeine Bibliothek der Biblischen Literatur, t. vi, 50, p. 772 sq. Cf. E.Renan, Histoii’e générale des langues sémitiques, Paris, 1855, p. 1-2. Sur la subdivision des langues sémitiques, voir Arabe (Langue), t. i, col. 835, et sur chacune des langues sémitiques en particulier, voir Hébraïque (Langue), t. iii, col. 465-512 ; Arabe (Langue), t. i, col. 835-845 ; Assyrienne (Langue), t. i, col. 1169-1174 ; Éthiopienne (Langue), t. ii, col. 20142020 ; Syriaque (Langue). Voir Frd. Delitzsch, Studien ûber indo-germanisch-semitische Wûrzelverwandtschaft, in-12, Leipzig, 1873.

    1. SEMLA##

SEMLA (hébreu : Samlâh ; Septante : 2 « [j.aSâ, Gen., xxxvi, 36 ; Siffla, I Par., i, 47, 48), roi d’Édom, successeur d’Adad et prédécesseur de Saùl l’Iduméen. Il était de Masréca et régna avant que les Israélites eussent des rois. Voir Masréca, t. iv, col. 852.

    1. SEMLAI##

SEMLAI (hébreu : [chetîb] Samlaï ; [kerî] Salmaï, I Esd., ii, 46 ; Septante : EcXocui), chef d’une famille de Nathinéeng dont les descendants retournèrent en-Palestine avec Zorobabel. Dans II Esd., vii, 48, son nom est écrit Selmaï. Voir Selmaï, col. 1585.

    1. SEMMA##

SEMMA (hébreu : Sammâh), nom de trois vaillants soldats de David dans la Vulgate. L’hébreu nomme deux autres ëammdh dont la Vulgate a écrit le nom plus exactement Samma. Gen., xxxvi, 13, et I Sam. (Reg.), xvi, 9.

1. SEMMA (Septante : Eafjwaa), fils d’Agé, d’Arari, un des plus braves soldats de David. Le peuple s’étant enfui devant les Philistins, Semma leur tint tête dans un champ de lentilles et leur résista avec succès. II Reg. (Sam.), xxiii, 11-12 ; I Par., xi, 13-14, qui contient le récit du même fait. Dans ce second passage, le champ où a lieu le combat est planté d’orge, au lieu de lentilles, soit qu’il y eût les deux à côté, soit qu’il se soit glissé dans le texte original une faute de copiste ou une erreur de lecture, parce que la confusion entre l’orge, DHlrt, se’ôrim, et les lentilles, a’tfiy, ’âdasîm, est très facile. Cet exploit eut pour théâtre Phesdommim. I Par., xi, 13. Voir Phesdommim, col. 252. — Dans les Paralipomènes, par suite d’une lacune dans le texte, le fait d’armes de Semma se trouve attribué à Éléazar fils de Dodo. Voir Éléazar 3, t. ii, col. 1650-1651.

2. SEMMA (Septante : Saint » ), surnommé le Harodite, un des vaillants soldats de David. II Sam. (Reg.), xxm, 25. Voir Harodi, t. iii, col. 433. Dans I Par., xi, 27, il est appelé Sammoth l’Arorite. Voir Sammoth, col. 1431. Des commentateurs l’identifient aussi avec Samaoth le Jézérite, un des généraux de David. I Par., xxvii, 8. Voir Samaoth, col. 1400.

3. SEMMA (Septante : Saiivâv), un des braves de David. Dans la liste de II Sam. (Reg.), xxiii, 33, il semble y avoir une lacune entre les versets 33 et 34, où nous lisons : « Les fils de Jassen, Jonathan, Semma d’Orori, » car dans le texte parallèle, I Par., xi, 33, nous lisons dans la Vulgate : « Les fils d’Assem le Gèzonite, Jonathan, fils de Sage l’Ararite, etc. » Les hébraïsants, dans les deux passages, au lieu de traduire « les fils de Jassen » ou « les fils d’Assem », ce qui ne convient guère au contexte, considèrent Benê-Assem et Benê-Jassen comme un nom propre d’homme dans les deux passages, benê formant le premier élément du nom de ce soldat de David, tandis que la Vulgate (et les Septante dans les Rois), l’ont pris pour un nom commun, « fils ». — PourOrori et Ararite, voir ces mots, t. iii, col. 1897 ; t. i, col. 882.