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SEMAINE — SÉMÉI


quelconque de sept, soit une période de sept jours. Il ne prend le sens de semaine que dans les Septante. Il en est de même du latin hebdomas, qui désigne une simple période de sept jours quelconques dans le latin classique. Le mot septimana, d’où vient « semaine »,

appartient à la basse latinité.

H. Lesêtre.
    1. SEMAINES##

SEMAINES (FÊTE DES), un des noms de la fête de la Pentecôte. Exod., xxxiv, 22 ; Deut., xxi, 10. Voir Pentecôte, col. 119. Elle était ainsi appelée, parce qu’elle se célébrait sept semaines après la Pâque.

    1. SÉMARITH##

SÉMARITH (hébreu : Simrit ; Septante : 2afiapr|8), femme moabite, mère de Jozabad, un des deux meurtriers de Joas, roi de Juda. II Par., xxiv, 26. Dans IV Reg., xii, 21, elle est appelée Somer, qui est le même nom dont la terminaison a disparu.

    1. SÉMATHÉENS##

SÉMATHÉENS (hébreu : ha’ê-Sumâtî ; Septante : ’H(7a[ia6[V)i nom d’une des quatre familles originaires de Cariathiarim. I Par., ii, 53. On ne peut dire si les membres de cette famille tiraient leur nom de leur ancêtre ou du lieu où elles s’établirent.

    1. SÉMÉBER##

SÉMÉBER (hébreu : Sém’éber ; Septante : 2u|io66p), roi de Séboïm, le quatrième des rois des environs de la mer Morte qui furent vaincus du temps d’Abraham par Chodorlahomor, roi d’Ëlam, et ses alliés. Gen., xiv, 2.

    1. SÉMÉGARNABU##

SÉMÉGARNABU (hébreu : Samgar-nebû ; Septante : SapiaY116), un des chefs de l’armée de Nabuchodonosor qui assiégèrent et prirent Jérusalem sous le roi Sédécias. Jer., xxxix, 3. Son nom peut signifier « Nébo, sois bienveillant », mais il n’est pas sûr que la véritable orthographe en ait été conservée, les manuscrits grecs ne reproduisant ce nom qu’avec des variantes très différentes.

    1. SÉMÉI##

SÉMÉI, nom de plusieurs Israélites, au nombre d’environ 17 dans la Vulgate. Leur nom n’est pas tou 344. — Sceau de Semâyâhû.

Taureau passant, entre deux lignes d’écriture.

Cône de calcédoine.

jours écrit de la même manière en hébreu. — Un sceau, publié par M. de Vogué, Mélanges d’archéologie orientale, p. 131, porte le nom de Semâyâhû, fils d’Azriâhû

<fig. 344).

1. SÉMÉI (hébreu : Sime’î ; Septante : Ssjjieeî), second fils de Gerson et petit-fils de Lévi. Exod., vi, 17 ; Num., iii, 18 ; I Par., vi, 17 ; xxiii, 7, 10, 11. Son nom se lit aussi I Par., xxiii, 9, mais ou bien ce nom est altéré dans ce verset où il désigne un autre Séméi, descendant de Léédam (Lebni), comme le porte la fin du verset. Cf. Zach., xii, 13, et Séméi 17.

2. SÉMÉI (hébreu : Sime’î ; Septante : Eeu.et’), fils de Géra, de la tribu de Benjamin, qui habitait Bahurim sous le règne de David. Quand ce prince s’enfuit de Jérusalem au moment de la révolte d’Absalom, Séméi, qui était très irrité contre lui, parce qu’il avait supplanté sur le trône la famille benjamite de Saûl, lui lança des pierres et l’accabla d’insultes. Abisaï voulut le mettre à mort, mais David s’y opposa. II Sam. (Reg.), xvi, 5-13. Effrayé des conséquences que devait avoir son insolence, lorsque David revint après la défaite et

la mort d’Absalom, Séméi fut le premier à aller au-devant de lui près du Jourdain pour solliciter sa grâce. Le roi empêcha une seconde fois Abisaï de lui ôter la vie et usa de clémence à son égard, xix, 16-23. Cependant les outrages qu’il en avait reçus au moment de sa fuite lui avaient été sensibles, et sur son lit de mort, ’il les rappela à Salomon son fils, et le chargea de les punir. II ! Reg., 8-9. Salomon interna Séméi à Jérusalem et lui défendit de retourner à Bahurim. Il se soumit, ꝟ. 36-38. Cependant trois ans après, des esclaves de Séméi, au nombre de deux porte le texte hébreu, j. 39, s’étant enfuis et réfugiés auprès d’Achis, roi de Geth, leur maître partit à leur poursuite et les ramena. Salomon le fit mettre à mort par Banaïas, pour avoir violé son serment, , *. 3946.

3. SÉMÉI (hébreu : Sommai ; Septante : Sau-ai), fils d’Onam, descendant de Jéraméel, de la tribu de Juda. Il eut pour fils Nadab et Abisur. I Par., ii, 28. L’hébreu et la Vulgate le nomment une seconde fois au j). 32, comme frère de Jada, mais dans ce second passage, les Septante, au lieu de’âld Sammaî, « frère de Sammaï », font un seul nom propre de ces deux mots : ’A/iirajvctç.

4. SÉMÉI (hébreu : Sime’î ; Septante : Se(jie’[ ! )i fils de Phadaïa, frère cadet de Zorobabel, et petit-fils de Jéchonias, roi de Juda, descendant de David. I Par., iii, 19.

5. SÉMÉI (hébreu : Sime’i ; Septante : Esixsf), fils de Zachur, qui eut seize fils et six filles. Il était de la tribu de Siméon. I Par., iv, 26-27.

6. SÉMÉI (hébreu : Sime’i ; Septante : 2su.£i), fils de Gog, et père de Micha, de la tribu de Ruben. I Par.,

v, 4.

7. SÉMÉI (hébreu : Sime’i ; Septante : Hejisf), lévite, descendant de Mérari, fils de Lobni et père d’Oza

I Par., vi, 29 (hébreu, 14).

8. SÉMÉI (hébreu : Sime’î ; Septante : Ssjjisi), lévite, fils de Jeth et père de Zamma, un des ancêtres d’Asaph qui fut chez des chantres et des musiciens du temps de David. I Par., vi, 42-43. Voir Asapii 1, 1. 1, col. 1056.

9. SÉMÉI (hébreu : Sime’i ; Septante : Sà[i « 18 ; A lexandrinus : 2au.ou), chef d’une famille benjamite établie à Jérusalem. I Par., viii, 21. Cette famille avait d’abord habité Aïalon, et Séméi doit être le même que le chef de famille d’Aïalon appelé Sama ꝟ. 12. Voir Sama 2, col. 1399.

10. SÉMÉI (hébreu : Sema’eyâh ; Septante : 2a[m ! ac), lévite, fils aîné d’Obédédom. I Par., xxvi, 4, 6, 7, aux ꝟ. 4 et 7, la Vulgate l’appelle Séméias. Lui et ses fils furent portiers de la maison du Seigneur. Voir Séméias 8.

11. SÉMÉI (hébreu : Sime’î ; Septante : Se^Ei), lévite, descendant d’Héman. Il vivait du temps du roi Ézéchias et prit part à la purification du Temple. II est peut-être le même que Séméi 12. II Par., xxix, 14.

12. SÉMÉI (hébreu : Sime’î ; Septante : Se|xsc), lévite, qui sous le règne d’Ezéchias, fut chargé commet second de son frère Chonénias de la garde des offrandes et des dîmes qui étaient apportées au Temple.

II Par., xxxi, 12-43. Il n’est peut-être pas différent de Séméi 11.

13. SÉMÉI (hébreu : Sime’i ; Septante : ïajioû), lévite qui, au retour de la captivité, du temps d’Esdras,