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SÉLÉMIA — SELEUCUS I er NIGATOR

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col. 1323 ; et aussi, d’après plusieurs, Sellura, I Par., IX, 17, 31 ; I Esd., ii, 42 ; x, 24 ; II Esd., vii, 45. Voir Sellum 9, col. 1585. Cf. Mésélémias, t. iv,-col. 1021.

2. SÉLÉMIAS, père d’Hananias, qui rebâtit une partie des murs de Jérusalem du temps de Néhémie. II Esd., m, 30. Voir Hananias 6, t. iii, col. 415.

3. SÉLÉMIAS, prêtre qui fut chargé avec quelques autres par Néhémie de la garde des greniers ou magasins qui contenaient les dîmes de froment, de vin et d’huile offertes par les Israélites. II Esd., xiii, 13.

4. SÉLÉMIAS, fils de Chusi et père de Nathanias. Jer., xxxvi, 14. Voir Nathanias 3, t. iv, col. 1484.

5. SÉLÉMIAS, fils d’Abdéel, un des personnages qui furent chargés par le roi Joakim d’arrêter Baruch et le prophète Jécémie qu’ils ne trouvèrent point. Jer., xxxvi, 26.

6. SÉLÉMIAS, père de Juchai, qui vivait du temps du prophète Jérémie, xxxvii, 3 ; xxxviii, l. Voir Juchal, t. iii, col. 1755.

7. SÉLÉMIAS, fils d’Hananias et père de Jérias. Ce dernierjarrêta Jérémie sortant de Jérusalem. Jer., xxxvii 12. Voir Jérias, t. iii, col. 1281.

    1. SÉLÉMIAU##

SÉLÉMIAU (hébreu : Sélémyâhû ; Septante : 2e).e[ifa), descendant de Bani. Il avait épousé une femme étrangère. Esdras le força à la répudier. I Esd., x, 41.

    1. SELÉMITH##

SELÉMITH (hébreu : Selômôf fkerî : Selômif] ; Septante : SaXo>|xto6), lévite, descendant d’Éliézer et de Moïse. Sous le règne de David, il fut chargé avec ses frères de la garde des trésors des choses saintes. Son père s’appelait Zéchri. I Par., xxvi, 25, 26, 28.

    1. SÉLEPH##

SÉLEPH (hébreu : Sâlâf ; Septante : 2e)io), père de Hanun. Ce dernier vivait du temps d’Esdras et fut un de ceux qui travaillèrent au relèvement des murs de Jérusalem. II Esd., iii, 30.

    1. SÉLÉTHAI##

SÉLÉTHAI (hébreu : SUfaï ; Septante : S « >a6î), le cinquième fils de Séméi, de la tribu de Benjamin, un des chefs de famille qui habitèrent Jérusalem. lPar., viii, 20. -’-Un autre Israélite qui porte en hébreu le même nom est appelé parla Vulgate Salathi. Voir Salathi, coi. 1368.

SÉLEUCIDES. On donne ce nom à la dynastie royale fondée par Séleucus, un des généraux d’Alexandre le Grand. Elle régna depuis l’an 312 jusqu’à l’an 65 avant J.-C. Antioche fut la capitale du royaume des séleucides. L’étendue de ce royaume varia aux diverses époques de son histoire. La Palestine en fit partie pendant un certain temps, et les Juifs adoptèrent l’ère dite des Séleucides qui est usitée dans les livres des Machabées. Voir Ère des Séleucides, avec la chronologie des rois de cette dynastie, t. ii, col. 1906-1908. Les rois séleucides nommés par leur nom ou désignés sans être nommés expressément dans l’Ecriture sont : Séleucus I er Nicator, Antiochus II Théos, Séleucus II Callinicus, Séleucus III Céraunus, Antiochus 1Il le Grand, Séleucus IV Philopator, Antiochus IV Épiphane, Antiochus V Eupator, Démétrius I er Soter, Alexandre I er Bala, Démétrius II Nicator, Antiochus VI Dionysios » Tryphon et Antiochus VII Sidétes. Voir ces noms. — Voir Reineccius, Familiæ Seleucidarum, in-8°, Wittemberg, 1571 ; FayVaillant, Seleucidarum Imperium, 2e édit., La Haye, 1732 ; Frœlich, S. J., Annales compendiarii regum et rerum Syrise nummis veteribus illttslrati, Vienne, 1744 ; Id., De fontibus historiés Sy rise in libros Machabœorum Prolusio in examen vocata, Vienne, 1746 (contre E. F. Wernsdorff, Prolusio de fontibus historiée Syrise in libris Machabseorum, Leipzig, 1746) ; P. Gardner, Catalogue of Greek Coins. The Seleucid Kings of Syria, in-8°, Londres, 1878 ; E. Babelon, Les rois de Syrie, in-4°, Paris, 1890 ; J. N. Strassmaier, Einige chronologischen Daten aus astronomischen Bechnungen, dans la Zeitschrift fur Assyriologie, t. vii, Berlin, 1892, p. 201-202 ; E. R. Bevan, The House of Séleucus, 2 in-8°, Londres, 1902 ; B. Niese, Geschichte der griechischen und makedonischen Staaten aus der Schlacht bei Cheronsea, 3 in-8°, Gotha, 1893-1903 ; Kærst, Geschichte des hellenistischen Zeitalters, in-8°, Leipzig, 1901.

F. Vigotjroux.

    1. SÉLEUCIE##

SÉLEUCIE (grec : 2e>eûxeia), ville de Syrie (iig. 338). Elle reçut son nom de son fondateur, Séleu 338. — Monnaie de Séleucie Piéria. Tète laurée d’Auguste à droite. — fi). ZEAETKEQN THS IEPAS KAI ArTOKOMOr. Foudre posé sur un coussinet muni de bandelettes que supporte un trône.

eus I er Nicator, qui la construisit presque en même temps qu’Antioche, sa capitale, afin qu’elle lui servît de port de mer, en 300 avant J.-C, non loin et au nord de l’embouchure de l’Oronte. Pour la distinguerde plusieurs autres villes qui portèrent également le nom de Séleucie, on l’appela aussi Seleucia ad Mare, î] 7tapa8a).auo-ca, I Mach., xi, 8, à cause de sa situation sur la Méditerranée, et Seleucia Pieria, à cause du voisinage du mont Piérius. C’était une place très fortequi n’était facilement accessible que par la mer, et sa position entre Cypre, la Cilicie et la Phénicie, aux portes d’Antioche, en avait fait un centre de commercetrès important sous la domination des Séleucides et puis des Romains. C’était pour elle la source degrandes richesses et elle fut remarquable parla beautéde ses monuments. Elle comprenait la ville commerçante, la ville royale, la forteresse et une nécropole taillée dans le roc avec de nombreux tombeaux. Sous ladomination romaine, elle devint ville libre, urbs libéra. Pline, H. N., v, 18. Elle fut prise par le roi d’Egypte Ptolémée Évergète, I Mach., xi, 8, mais reconquise par-Antiochus Épiphane. Elle tomba au pouvoir des Romains en 64 avant J.-C. et continua à être très florissante sous leur administration. Saint Paul s’y embarqua avec Barnabe à son premier voyage de mission pour l’île de Cypre. Act., xiii, 4. Elle conserva de l’importance jusqu’au vie siècle de notre ère. On n’en voit plus que les ruines au nord-ouest du port de Soueidiéh, près du village de Kepse. F. Vigodroux.

    1. SÉLEUCUS##

SÉLEUCUS (grec : Eêàe-j^oc), nom de plusieurs rois de Syrie. Voir Séleucides. Un seul, Séleucus IV Philopator, est désigné nommément dans l’Écriture, , mais trois autres, Séleucus I", II et III, sont prophétisés par Daniel.

1. SÉLEUCUS I er NICATOR, fondateur de la dynastie des Séleucides (fig. 339). Il était né en 354 avant J.-C. et fut d’abord un des lieutenants d’Alexandre le Grand. A la mort du conquérant, il reçut seulement, en 323, le commandement de la cavalerie alliée, mais s’étant