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SEAU — SÉGHÉTEMI


nations sont comme la goutte suspendue à un seau, » quand il remonte de la fontaine ; la moindre secousse la fait tomber. —La Samaritaine dit à Notre-Seigneur, Joa., IV, 11, qu’il n’a pas de seau, avrXïuxa, pour puiser l’eau dans le puits de Jacob qui est profond.

H. Lesêtre.

SÉBA (hébreu : Séba’; Septante : Saëeé), benjamite, fils de Bochri, qui se mit à la tête de la révolte contre David, après la mort d’Absalom. II Sam. (Reg.), xx, 1-22. Il habitait la montagne d’Éphraïm, ꝟ. 21. Il réussit à soulever toutes les tribus d’Israël, excepté celle de Juda qui resta fidèle. C’était comme le prélude de la révolte de Jéroboam. David donna l’ordre à Amasa de réunir aussitôt les hommes de la tribu de Juda, mais comme ce dernier n’exécuta pas ses ordres tout de suite, le roi, qui sentait qu’il n’y avait pas de temps à perdre, fit poursuivre aussitôt le rebelle par Abisaï, qui fut accompagné par Joab et ses hommes. Joab devait être irrité de voir le commandement des troupes confié à Amasa ; l’ayant rencontré près de Gabaon, il le tua et, avec son frère Abisaï (voir 1. 1, col. 60), il poursuivit sans perdre de temps Séba jusqu’à Abel-Beth Maacha. Là, une femme de la ville fit jeter à Joab la tète du rebelle, sur la promesse que la place serait épargnée. Ainsi finit la révolte.

SÉBÉ (hébreu : Sêba’; Septante : Esële), troisième fils d’Abihaïl et petit-fils d’Hnri, un des chefs de la tribu de Gad, dans le pays de Basan. I Par., v, 13.

    1. SÉBÉNIA##

SÉBÉNIA (hébreu : Sebanyâhû, Septante : Valicanus : Eaêavii ; Alex., Sin. : Seêavidt), lévite qui signa l’alliance avec Dieu du temps d’Esdras. IIEsd., x, 10. Voir Sabania 1, col. 1288.

    1. SÉBÉNIAS##

SÉBÉNIAS, nom de deux Israélites, dont le nom n’est pas toujours écrit de la même manière.

1. SÉBÉNIAS (hébreu : Sebanyâhû ; Septante : Valicanus : 20, uvtà ; Alexandrinus : Swëeviâ ; Sinaiticus : So6vsiœ), prêtre qui vivait du temps de David et jouait de la trompette devant l’arche. I Par.,

xv, 24 2. SÉBÉNIAS (hébreu : Sebanyâhû ; Septante : Valicanus : ’Eëavei’; Alexandrinus : Ssëavi, II Esd., x, 4 ; omis dans Valicanus, xii, 14), prêtre ou lévite qui signa l’alliance avec Dieu du temps d’Esdras. Il s’était établi à Jérusalem au retour de la captivité de Babylone. II Esd., xii, 3 (hébreu : Sekanyâh [chetib] et [fterï] Sebanydh).

    1. SÉBÉON##

SÉBÉON (hébreu : Sibe’ôn ; Septante : SeëEYwv), troisième fils de Séir l’Horréen, un des’alloufde l’Idumée, père d’Aïa et d’Ana (voir Aïa 1, Ana 2, t. i, col. 295, 532), de Dison 2 (t. ii, col. 1441) et grand-père d’Oolibama 1, femme d’Ésaù (t. iv, col. 1826). Gen., xxxvi, 2, 14, 20, 24, 29 ; I Par., i, 38, 40. Il est qualifié, jr. 2, d’Hévéen, hd-lfivvi, nnn, mais il y a tout lieu de croire

que c’est une fausse lecture pour nnn, ha-Hôri, « l’Horréen ». Cf. jꝟ. 20, 21, 29, 30. Voir Horréen, t. iii, col. 758. Ana est appelé ꝟ. 2 « sa fille » et ꝟ. 24, « son fils ». Le texte samaritain porte p, « fils », au lieu de iii, « fille ». Si l’on conserve la leçon « fille », il faut la rapporter, non au nom d’Ana qui précède immédiatement, mais à celui d’Oolibama placé avant Ana. Voir Ana 2, t. i, 532.

    1. SÉBÉTHAÏ##

SÉBÉTHAÏ (hébreu : Sabtaï ; Septante : Eas-o-aOn’), lévite qui vivait du temps d’Esdras. I Esd., x, 15. Son nom est écrit Sabathaï, I Esd., x, 15 ; Septhaï, II Esd., vu, 8. Voir Sabathaï, col. 1290.

    1. SÉBIA##

SÉBIA, nom d’un homme et d’une femme israélilès dans la Vulgate.

1. SÉBIA (hébreu : Sibyâ’; Septante : Esëià), benjamite, le second fils qu’eut Saharaïm d’une de ses femmes appelée Hodès, dans le pays deMoab. I Par., viii, 9.

2. SÉBIA (hébreu : Sîbyâh, « gazelle » ; Septante : Eaéiâ), mère du roi de Juda, Joas. Elle était originaire de Bersabée. IV Reg., xii, 1 ; II Par., xxiv, 1.

    1. SEBNIA##

SEBNIA (hébreu : Sebanyâh ; omis dans les Septante), lévite, II Esd., ix, 5. Il est appelé ailleurs Sabania. Voir Sabania 2, col. 1288.

    1. SEBQIM##

SEBQIM, nom d’une plaine et d’une vallée de Palestine.

1. SEBoilM (hébreu : Seboïm, Sebffim ; Septante : Eeëwîfi), une des cinq cités de la Pentapole voisine de la mer Morte, dont Sodome était la principale, avant la catastrophe qui les engloutit. Gen., x, 19 ; xiv, 2, 8 ; Deut, xxix, 23 ; Ose., xi, 8. Elle est nommée à côté d’Adama. Elle formait une des limites du pays de Chanaan. Gen., x, 19. Lors de l’invasion de Chodorlahomor et de ses confédérés, Séméber, roi de Seboïm, s’unit aux autres rois de la Pentapole pour tenter de les arrêter, mais il fut battu avec ses alliés dans la vallée de Siddim (Vulgate, Vallis Silvestris). Gen., xiv, 2, 8 ; Voir Adama, t. i, col. 207. Le Deutéronome, xxix, 23, mentionne Seboïm parmi les villes qui furent ruinées avec Sodome. Osée, xi, 9, menace Éphraïm du sort d’Adama et de Seboïm. F. de Saulcy, Voyage autour de la mer Morte, 2 in-8°, Paris, 1853, t. ii, p. 19, croit avoir retrouvé l’emplacement de Seboïm à Talda et Kharbet Sebdan, entre la mer Morte et Kérak, mais ce site ne répond point aux données bibliques.

2. SEBOÏM (hébreu : Gê has-Sebô’im, « Vallée des Hyènes » ; Septante : Tai tï|v EaSiV-), gorge des envivons de Machmas et probablementà l’est de cette ville, dans la tribu de Benjamin, I Reg. (Sam.), xiii, 18. Une bande de Philistins, du temps de Saùl, partit de Machmas, pour ravager le pays « qui regarde la vallée de Seboïm du côté du désert. » Ce désert est sans doute la partie inculte située entre les hauteurs de Benjamin et la vallée du Jourdain. On trouve dans cette région une gorge sauvage qui porte le nom de Suq ed-Dubba, ce qui signifie comme gê has-Seboïm, « vallée de l’hyène ». G. Grave, dans Smith’s Dictionary of tlie Bible, t. iii, 1863, p. 1819. — Le livre de Néhémie nous apprend qu’il y avait dans cette vallée un village porlant aussi le nom de Seboïm qui fut habité par des Benjamites au retour de la captivité de Babylone. II Esd., XI, 34.

    1. SÉCHEM##

SÉCHEM, nom de deux Israélites dans la Vulgate. Le texte hébreu appelle aussi Sechém le fils d’Hamor dont la Vulgate écrit le nom Sichem.

1. SÉCHEM (hébreu : Sékém ; Septante : Euyê », descendant de Manassé, par Galaad. De lui vint la famille des Séchémites, Num., xxvi, 31, qui, sous Josué, reçut sa part de la Terre Promise dans l’est du Jourdain. Jos., xvii, 2.

2. SÉCHEM (hébreu : Sékém ; Septante : 2ux^C-)i de la tribu de Manassé, second fils de Sémida, qui était le frère cadet de Séchem 1. I Par., vii, 19.

    1. SÉCHÉMITE##

SÉCHÉMITE (hébreu : haS-sikmî ; Septante : 6 Suy_e|ju)i nom de la famille qui eut pour ancêtre Séchem 2. Mura., xxvi, 31.