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SARGON — SARON

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sine, dans son palais de Dur-Sar-ukin, laissant la couronne à son fils Sennachérib.

Voir F. Vigouroux, La Bible et les découvertes modernes, 6e édit., t. iii, p. 513-595 ; Schrader-Whitehouse, The cuneifomi Inscriptions and the Old Testament, 1885-1888, t. i, p. 263-277 ; t. ii, p. 82-99 ; G. Maspero, Histoire ancienne de l’Orient, t. iii, Les Empires, p. 221-273 ; J. Menant, Annales des rois d’Assyrie, 1874, p. 155-209 ; F. Peiser, dans Eb. Scbrader, Keilinschriftliche Bibliothek, t. ii, p. 34-80 ; 276-279 ; J. Oppert, dans Records of the past, t. vii, I rc série, p. 2156, Retranslation of the Annals of Sargon ; t. ix, p. 120, Great Inscription in the Palace of Khorsabad ; H. Winckler, Die Keilinschrifitexte Sargon’s, 1889, p. 100 ; H. Rawlinson, The cuneiform Inscriptions of Western Asia, t. i, pi. 36 ; pi. 6 ; t. ii, pi. 69 ; t. iii, pi. Il ; pi. 3 ; Botia, Le monument de Ninive, t. iii, Inscriptions, pi. 70, 154. E. Paumer.

    1. SARIA##

SARIA (hébreu : Se’aryâh ; Septante : Sapocia), le quatrième des six fils d’Asel, descendant du roi Saiil, de la tribu de Benjamin. I Par., viii, 38 ; ix, 44.

    1. SARID##

SARID (hébreu : Sârîd ; Septante : ’EusSex^uXâ, Jos., xix, 10 ; Se850-jx, ꝟ. 12 ; Vulgate : Sared, ꝟ. 10 ; Sarid, J. 12), ville frontière de Zabulon, située à l’ouest de Céséleth-Thabor. Conder, s’appuyant sur la leçon grecque EaSSôux, l’identifie avec les ruines de Tell èadûd, dans’la partie septentrionale de la plaine d’Esdrelon, à l’ouest d’Iksdl, identifié avec Céséleth-Thabor. On y trouve au sud de beaux puits. Voir Palestine Exploration Fund, Memoirs, t. ii, p. 49, 70.

    1. SARION##

SARION (hébreu : Siryôn ; Septante : Saviûp), nom donné par les Sidoniens au mont Hermon. Deut., m, 9. Au Ps. xxix (Vulgate, xxviii), 6, au lieu de la traduction de la Vulgate : « Le bien-aimé sera comme un petit de licorne, » le texte hébreu porte : « (La voix de Jéhovah, c’est-à-dire le tonnerre fera bondir) le - Liban et le Sirion comme les petits des buffles. » Dans ce passage, l’hébreu porte Siryôn, au lieu de Siryôn, et les Septante avec la Vulgate l’ont traduit comme un nom commun « bien-aimé ». Voir Hermon, t. iii, col. 633.

    1. SARKIS SCHENORHALI##

SARKIS SCHENORHALI (Serge le Gracieux), docteur de l’Église arménienne au XIIe siècle, né vers 1090-1095 et mort en 1166 environ. Il a laissé un double Commentaire des sept Epîtres catholiques dont le premier, rédigé en 1156, est fort étendu et porte pour

titre. ( ^fai $ Xy-blfbrti-phujlj to/ofti Pqjjnyh l^tup nu^qj>l£fcij ; dix ans plus tard il en achevait l’abrégé, intitulé : ^^bjîhnL-Pfiifh bap-uhitj

pnOng IfiuPn^i^lfhuijg- — Ces commentaires comprennent en tout 43 homélies, suivies chacune d’une exhortation : les onze premières sont consacrées à l’interprétation de l’Épttre de saint Jacques, les dix-huit suivantes à celle de saint Pierre, les onze autres aux trois Épitres de saint Jean et enfin les trois dernières à celle de saint Jude. À la fin, il y a un discours sur les « Motifs des sept Épitres catholiques par les quatre saints Apôtres « .L’auteur suit en général dans son travail les explications de saint Grégoire le théologien, de Cyrille d’Alexandrie, de Basile de Césarée, d’Ephrem et surtout de Jean Chrysostome, auquel il emprunte parfois des exhortations entières presque mot à mot. Le premier de ces commentaires a été publié à Constantinopleen 1744 et le second en 1826-1828.

J. Miskgian.

SARMENT. Voir Vigne.

    1. SAROHEN##

SAROHEN (hébreu : Sarûl.ién), ville de la tribu de Siméon. Jos., xix, 6. Elle est appelée ailleurs Saarim. I Par., iv, 31. Voir Saarim, col. 1285.

    1. SARON##

SARON (hébreu : Sârôn ; Septante : Eapwv), nom d’une ville et d’une plaine de la Palestine occidentale et d’une ville ou d’une contrée à l’est du Jourdain.

1. SARON (hébreu : Lassârôn ; Seplante : Vaticanus : ’Ap<ix ; Aleœandrinus : omis), cité chananéenne, dont le roi fut vaincu par Josué. Jos., XII, 18. Son existence est mise en doute pour des raisons de critique textuelle. Le Codex Vaticanus des Septante porte, au ji. 18 : paccXsa’0 : pèx tïj{’Apiix ; le mot’Aprâx semble bien une corruption de Saptôv. La version grecque suppose donc en hébreu la lecture : [in^] Tnwb ps « tj’îd, mé lêk’Afëq las-Sârôn [’éhâd], « le roi d’Aphec en Saron, [un]. « Elle supprime ainsi’él}dd après’Afêq et niélék avant las-Sârôn, ne voyant ici qu’une seule ville qui aurait appartenu « à [la plaine ou au district de] Saron. » Le Codex Alexandrinus omet même xfj ; ’Apwx. Il est donc possible que le texte massoré tique actuel soit fautif. Ce qui rend cette opinion plus probable encore, c’est l’expression singulière mélék las-Sârôn, « le roi à Saron », à moins qu’on ne doive prendre LaUârôn pour le nom propre de la ville, hypothèse tout à fait douteuse. Si l’on accepte la leçon des Septante, l’Aphec dont il est questiou ici aurait donc été dans la plaine de Saron. Voir Saron 2. Quelques-uns veulent le placer dans la région située entre le mont Thabor et le lac de Tibériade appelée Saronas, d’après Eusèbe et saint Jérôme, Onomaslica sacra, Gœttingue, 1870, p. 154. 296. Mais il est plus probable que la vieille cité chananéenne appartenait au midi, et non au nord du pays, bien que son emplacement soit tout à fait incertain. Voir Aphec 1, t. i, col. 726. Si l’on prend Saron pour une ville spéciale, on pourra penser à Sarona, qui so trouve près de Jaffa, ou à Sarona, située à l’ouest et vers la pointe méridionale du lac de Tibériade, qui rappelle la région mentionnée par Eusèbe et S. Jérôme. Cette dernière se retrouve sous le même nom dans la liste de Thothmès III, d’après G. Maspero, Sur les noms géographiques de la Liste de Thoutmos III, qu’on peut rapporter à la Galilée, extrait des Transactions of the Victoria Institute, or philosophical Society of Great Britain, 1886, p. 5. Mais Saron, comme Aphec, devait plutôt faire partie du midi de Chanaan. Dans l’embarras du texte et faute de renseignements, de points de comparaison, nous sommes ici dans la plus complète

incertitude.

A. Legendre.

2. SARON (hébreu : has-Sârôn, avec l’article ; Septante : Vaticanus : ’Aceioûv ; Alexandrinus : Éaptiv, I Par., xxvii, 29 ; tô m-816v, Cant., ii, 1 ; à Saptiv, Is., xxxm, 9 ; Vat. : omis ; Alex. : à ïapûv, Is., xxxv, 2 ; 6 3pU(io ; , Is., lxv, 10 ; à Eapciv, Act., ix, 35), plaine de la Palestine, s’étendant de Jaffa au Carmel. I Par., xxvii, 29 ; Cant., ii, 1 ; Is., xxxiii, 9 ; xxxv, 2 ; lxv, 10 ; Act., ix, 35.

Le mot Sârôn vient probablement de ydsar, « être droit », comme mîsôr, qui a la même signification de « plaine, plateau ». Il est toujours accompagné de l’article ; d’où il suit qu’il désigne une région déterminée, bien connue des Israélites, comme « l’Arabah », hâ-’Arâbâh, Deut., Il, 8 ; iii, 17, etc., « la Séphélah », has-Sefêlâh, Deut., i, 7 ; Jos., XI, 2, etc., bien que les documents topographiques ne la présentent pas avec celles-ci parmi les divisions du pays. Les Septante traduisent ce. mot tantôt par un nom propre, 6 Sapmv, I Par., xxvii, 29 ; Is., xxxiii, 9, xxxv, 2 ; tantôt par un nom commun : tô toSio’v, « la plaine », Cant., II, 1 ; ô 8puu.ôç, « la forêt ». Is., lxv, 10. Cette dernière expression est singulière.