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SARDOINE — SARGON


Joseph dont la descendance forma les deux tribus d’Éphraïm et de Manassé. Voir Onyx, t. iv, col. 1823.

    1. SARÉA##

SARÉA (hébreu : Çor’dh ; Septante : ’Pioc), nom de Saraa dans la Vulgate, Jos., xv, 33. Voir Saraa, col. 1476.

    1. SARÉAS##

SARÉAS (hébreu : Çeràydh ; Septante : Swpac’aç), fils de Thanehumeth, ainsi appelé par la Vulgate, Jer., xl, 8. Voir Saraïas 7, col. 1477.

    1. SARÉBIA##

SARÉBIA, SARÉB1AS, orthographe du nom de

304. — Les deux colonnes du temple de Cybèle. D’après une photographie de M. Henri Camboumac.

Sarabia, lévite, dans II Esd., ix, 14 ; xii, 8. Voir Sarabia, col. 1476.’SARED, nom d’un Israélite et d’une ville dans la Vulgate.

1. SARED (hébreu : Séréd ; Septante : SépeS), fils aîné de Zabulon, petit-fils de.lacob. Gen., xlvi, 14 ; Num., xxvi, 26. Dans le premier passage, la Vulgate écrit son nom Séred, comme les Septante, et à leur exemple, elle écrit Sared dans le second.

2. SARED, orthographe du nom de Sarid, dans la Vulgate. Jos., xix, 12. Voir Sarid.

    1. SAREDA##

SAREDA (hébreu : Hasrêddh, avec l’article ; Septante : ri Sapei’pa ; Alexandrinus : i Saot’Sa), patrie du premier roi d’Israël Jéroboam. III Reg., zi, 26. Elle n’est nommée que dans ce seul passage. Les Septante, à la suite du f 20 de III Reg., xii, ont de plus que le texte hébreu, tel que nous le possédons, et que la Vul gate, un long passage où il est dit que Saréda avait été bâtie pour Salomon par Jéroboam et que ce dernier y revint après son retour d’Egypte. La version grecque substitue aussi le nom de Sapi’pa à celui de Thersa. III Reg., xiv, 17. On ignore sur quoi peut être fondée cette variante. Le texte sacré, outre Saréda, nomme aussi Sarédatha, II Par., iv, 17, et Sarthan, et divers interprètes croient que ces deux localités sont identiques à Saréda. Voir Gesenius, Thésaurus, p. 1185. Cette identification est impossible, si l’on admet le témoignage des Septante qui, dans leurs additions, placent Saréda dans la montagne d’Éphraïm, tandis que Sarédatha et Sarthan étaient dans la vallée du Jourdain, mais l’autorité des additions grecques est sujette à contestation.

    1. SARÉDATHA##

SARÉDATHA (hébreu : Serêdâtâh ; Septante : Sapï)Sa6â), localité de la vallée du Jourdain, près de laquelle Salomon fit fondre les colonnes et les objets en métal destinés au Temple. II Par., iv, 17. Dans le passage parallèle, III Reg., vii, 45, nous lisons Sarthan au lieu de Sarédatha : comme dans les deux livres, le texte du verset est semblable, à l’exception de cette variante, il paraît assez probable que l’une des deux formes est altérée. Voir Sarthan. Plusieurs commentateurs admettent que Sarédatha et Saréda sont une seule et même ville. Voir Saréda.

    1. SARÉDITES##

SARÉDITES (hébreu : has-Sardî ; Septante : i SapsSi), descendants de Sared ou Séred, de la tribu de Zabulon. Num., xxvi, 26.

    1. SAREPHTA##

SAREPHTA, SAREPTA (hébreu : Çarfaf ; Septante : SâpETt-ra), ville de Phénicie, aujourd’hui Sarafend, sur un promontoire au bord de laMéditerranée, au sud de Sidon. On y voit encore des ruines qui semblent indiquer que la ville antique fut importante.

— D’après quelques-uns, Sarepta est le Misrefd{ Maïm de Josué, xi, 8 ; xiii, 6 (Vulgate : Aqum Maserephot) mais cela est très douteux (voir Maséréphoth, t. iv, col. 831), quoique la racine du nom soit la même.

— Sarepta était soumise à Sidon au temps d’Achab. III Reg., xvii, 9. Pendant la grande famine qui fut le châtiment d’Israël ^idolâtre, le prophète Élie demeura dans cette ville ; il multiplia miraculeusement la provision de farine et d’huile de la veuve qui lui donnait l’hospitalité, III Reg., xvii, 8-24, et lui ressuscita son fils, mort pendant son séjour dans sa maison. Notre-Seigneur, dans la synagogue de Nazareth, rappela la charité de cette veuve. Luc., iv, 26. — Sarepta est nommée parmi les villes qui furent prises par Sennachérib lorsqu’il attaqua la Phénicie en 701 avant J.-C, dans sa troisième campagne. Eb. Schrader, Die Keilinsckriften und das Aile Testament, 2e édit., 1883, p. 200, 288 ; Id., Keilinsckriftliche Eibliothek, Die Prisma Jnschrift, col. 11, lig. 39 ; t. ii, col. 90. On lit aussi le nom de Sarepta, après celui de Béryte et de Sidon, dans le voyage d’un Égyptien au xive siècle avant J.-C, p. 20, lig. 8, dans Chabas, Voyage d’un Égyptien, in-4°, Chalon, 1866, p. 161, 163. — Abdias, dans sa prophétie, y. 29, mentionne Sarepta comme la frontière septentrionale du pays de Chanaan.

    1. SARÈS##

SARÈS (hébreu : Sàrés, à la pause ; Septante : EoCpoç ; Alexandrinus : Eôpoç), fils de Machir et de Maacha, de la tribu de Manassé, père d’Ulam et de Récem. I Par., vii, 16.

    1. SARGON##

SARGON (hébreu : pjno, ëargôn ; Septante : ’Apva ; Canon de Prolémée : ’Apxéavoi ;  ; assyrien : r^ttl » — U -4 Ji, idéographiquement Sak-Gisa, phonétiquement ëar-ukin, c’est-à-dire « (que le dieu…)