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SARAÏA — SARASAR


    1. SARAÏA##

SARAÏA, SARAÏAS, nom de douze Israélites. Ce nom est écrit en hébreu èerdyâh ; une fois Serdyâhû. Jer., xxxvi, 26.

1. SARAIAS (Vatieanus : Hueâ ; Alexandrinus : 2apxîa ; ), secrétaire du roi David. II Reg., viii, 17.

2. SARAIAS (Septante : Sotpaéac), grand-prêtre sous le règne de Sédécias. I Par., vi, 14, Il fut emmené prisonnier de Jérusalem par Nabuzardan, chef des gardes de Nabuchodonosor après la prise de la ville et conduit à Rebla (Reblatha), col. 999, avec plusieurs autres prisonniers que le roi de Babylone lit mettre à mort. IV Reg., xxv, 18 ; I Par., vi, 14 ; Jer., lii, 24.

3. SARAÏA (Septante : Sape’oeç), fils de Thanehumeth, le Nétophatite, IV Reg., xxv, 23, un des principaux Juifs qui alla trouver à Maspha, avec plusieurs autres, Godolias, gouverneur du pays pour Nabuchodonosor, et, sur son conseil, resta dans le pays. Dans Jérémie, qui raconte le même fait, XL, 8, la Vulgate écrit Saréas.

4. SARAÏA (Septante : 2apa’; a), flls de Cénez, de la tribu de Juda, et père de Joab, qualifié de « père de la vallée des artisans ». I Par., IV, 13-14. Voir JOAB 2, t. iii, col. 1549.

5. SARAÏA (Septante : EocpaG ; Alexandrinus : Sapai’a), chef d’une famille de la tribu de Siméon, un des ancêtres de Jéhu.Voir Jéhu4, t. iii, col. 1247. IPar., iv, 35.

6. SARAlA (Septante : Expouaç), un des Juifs captifs à Babylone qui retourna en Palestine avec Zorobabel. I Esd., Il, 2. Dans II Esd., vii, 7, il est appelé Azarias. Voir Azarias 25, t. i, col. 1301.

7. SARAIAS (Septante : Sapaio-j), père ou ancêtre d’Esdras, le scribe. Voir Esdras 1, t. ii, col. 1929.

I Esd., vil, 1.

8. SARAIAS (Septante : uiôç’Apai’a ; Alexandrinus : uiô ; Sapaia), un des prêtres qui signèrent l’alliance avec Dieu du temps de Néhémie, II Esd., x, 2.

9. SARAlA (Septante : Eapaîa), flls d’Helcias, prêtre.

II habita Jérusalem après le retour de la captivité de Babylone. II Esd., xi, 11. Dans I Par., ix, 11, il est appelé Azarias. Voir Azarias 10, 1. 1, col. 1299.

10. SARAlA (Septante : Sapata), chef d’une famille sacerdotale qui revint de la captivité de Babylone en Palestine avec Zorobabel. II Esd., XII, 1. Sous le pontificat de Joacim, Maraïa (t. iv, col. 712), était à la tête de cette famille, ꝟ. 12.

11. SARAlA (hébreu : Èerdyâhû ; Septante : Sapaïa), fils d’Ezriel. C’était un officier du roi de Juda, Joakim, qui reçut de ce prince avec Jérémiel et Sélémias l’ordre d’arrêter Jérémie et Baruch, mais les deux prophètes se cachèrent. Jer., xxxvi, 26..

12. SARAÏA (Septante : Sapas* ; ), fils de Nérias et frère de Baruch. Il est qualifié du titre de sar menûhâh, que la Vulgate traduit par princeps prophétise (Septante : ap^wv ôtôpwv, « chef des dons » ), et que les commentateurs expliquent très diversement. L’explication la plus vraisemblable est celle d’après laquelle tar menûbdh, « chef du repos », est celui qui est chargé de régler les étapes d’une caravane en marche. Il accompagna le roi Sédécias à Babylone, lorsque ce prince se rendit à Babylone, pour rendre hommage à Nabuchodonosor. Saraïas eut sans doute la fonction de régler ce qui concernait les campements et les étapes

pendant le voyage. Jérémie lui confia un rouleau dans lequel il avait écrit la prophétie de la ruine de Babylone et il le chargea, après avoir lu son oracle, de l’attacher à une pierre et de le jeter au milieu de l’Euphrate, en signe du sort qui était réservé à cette ville. Jer., li, 59-64.

    1. SARAIM##

SARAIM (hébreu : Sa’âraîm ; Sepfante : Saxocpîp., Jos., xv, 36 ; t<5v icuXwv, I Reg., xvii, 52), ville de Juda dans la Séphéla. Elle est confondue avec Saarim par beaucoup d’interprètes, mais il convient de les distinguer. Voir Saarim, col. 1285. Saraïm est mentionné entre Azéca et Adithaïm. Jos., xv, 35-36. Lorsque les Philistins s’enfuirent après la victoire de David sur Goliath, les Israélites les poursuivirent et en frappèrent un grand nombre sur la route de Saraïm à Geth et à Accaron. I Reg. (Sam.), xvii, 52.

    1. SARAITES##

SARAITES (hébreu : Sai’e'àtî ; Septante : 2 « pa8aîot), habilants de Saraa. I Par., ii, 53. Voir Saraa, col. 1476.

    1. SARAMEL##

SARAMEL, nom dans les Septante qui est diversement interprété. La Vulgate porle Asaramel. Voir ce mot, 1. 1, col. 1057.

    1. SARAPH##

SARAPH, nom d’homme que la Vuîjate a traduit par Incendens. I Par., iv, 22. Voir Incendiaire, t. iii, col. 864.

    1. SARAR##

SARAR (hébreu : Sdrâr ; Septante : ’Apotf), Arorite, père d’un des vaillants guerriers de David appelé Aïam dans II Reg. (Sam.), xxiii, 33. Le nom de Sarar est écrit Sachar dansl Par., xi, 35. Voir Sachar 1, col. 1309.

    1. SARASAR##

SARASAR, nom d’un Assyrien et d’un Juif.

1. SARASAR (hébreu : Sar’ésér ; Septante : Sapâcrap), fils de Sennachérib, roi d’Assyrie. Avec son frère Adrammélech, il tua son père dans le temple de Nesroch (t. iv, col. 1608) et s’enfuit ensuite en Arménie. IV Reg., xix, 37 ; Is., xxxvi, 38. Cf. II Par., xxxii, 21 ; xxxiii, 24. Le P. Scheil, Zeitschrift fur Assyriologie, t. xi, 1896, p. 427, rapproche son nom de celui d’un fils de Sennachérib, appelé AsSur-Sum-usabSî, mentionné sur une brique. Son petit-fils Assurbanipal fait allusion dans ses inscriptions à l’assassinat de Sennachérib à Babylone. E. Schrader, Die Keilinschriften und das Aile Testament, 3e édit. par H. Zimmern et H. Winckler, Berlin, 1905, p. 85. D’après la Chronique babylonienne, , i, 34, Sennachérib fut tué par son fils dans une insurrection le 28 tébeth (vers 681). Cf. t. i, col. 240. Voir H. Winckler, KeUinschriflliches Textbuch zuni Alten Testanient, in-8°, 2e édit., Leipzig, 1903, p. 6465. Polyhistor (Bérose) et Abydène mentionnent aussi l’assassinat du roi d’Assyrie, mais ils ne nomment aussi qu’un de ses fils, dont le nom rappelle celui d’Adramélech. Voir Adramélech i, 1. 1, col. 239. Bérose, fragm.12 ; Abydène, fragm. 7, dans Didot, Hist. grsec. fragmenta, t. ii, col. 401 ; t. iv, col. 282.

2. SARASAR (hébreu : Sar’ésér ; Septante : Sapàoap), personnage nommé avec Rogommélech dans le prophète Zacharie, vii, 2. Ce passage est obscur et diversement interprété par les anciens traducteurs. Hébreu : « On avait envoyé à la maison de Dieu Sar’ésér et Régém Mélék avec ses gens. » Septante : « Et envoya à Béthel Sarasar et Arbéséer le roi (’Apëso-eèp ô flacreXe-jç) et ses hommes… » Vulgate : « Sarasar et Rogommélech et les hommes qui étaient avec lui envoyèrent à la maison de Dieu… » Dans la version latine, Sarasar et Rogommélech sont donc ceux qui envoient ; dans le texte hébreu ce sont ceux qui sont envoyés. Dans les Septante, Bêf’El est traduit comme nom de lieu ;