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SAMBUQUE — SAMMAÏ

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La sambuque était donc une importation asiatique due aux Grecs. Strabon, x, 17. Suivant Gevaërt, Histoire et théorie de la musique dans l’antiquité, Gand, 1881, t. ir, p. 245, la sambuque serait identique à la lyre phénicienne, ).upoçoïvi ?. Mais le texte d’Athénée : xal tô zplyoowi… Sjpeov eO’pe ! J.i çr, (riv eïvat, a> ; xai xov xaXoûp-evov).upo ?o : vtxa [xaï zrf/ (?)] c « pl6Cxï]v, IV, p. 175, est peut-être incomplet, et semble en désaccord avec un autre passage du même, xiv, p. 636. De plus, il est incontestable que la sambuque appartenait à la famille des harpes et non à celle des lyres ou cithares. Les divers instruments de petite taille, soit à cordes, comme la sambrique, le phénicion, la magadis et peutêtre la peclis, soit même les instruments à vent, élaient appelés magadisants, c’est-à-dire oclaviants, les anciens se servant d’un chevalet, tiayâç, pour diminuer de la moitié de leur longueur les cordes tendues de ces instruments et leur faire produire les sons à l’octave supérieure. Il est vraisemblable, quoique les monuments ne l’indiquent pas d’une façon absolue, que le plectre fut substitué, dans le jeu de ces instruments à cordes hautes, à la percussion manuelle, pour diminuer la fatigue du joueur en même temps que pour augmenter la force de vibration de ces petites cordes. Voir Plectre, t. iv, col. 363. J. Parisot.

    1. SAMGAR##

SAMGAR (hébreu : Samgar ; Seplanle : E^sy^f)t fils d’Anath, le troisième juge d’Israël. Jud., iii, 31. Il tua 640 Philistins avec un aiguillon, qui est une arme redoutable en Palestine. Voir Aiguillon, 1. 1, col. 309, et tig. 62, col. 308. On a fait sur l'étymologie de son nom et sur la tribu à laquelle il appartenait des hypothèses nombreuses, mais toutes fort incertaines. Jud., iv, 6. .Débora rappelle l’exploit deSaingar dans son cantique. Jud., iv, 6.

    1. SAMIR##

SAMIR (hébreu : Sâmîr ; Septante : Eaiiip ; Alexandrinus, Jos., xv, 48 : Sassîp, et Jud., xi, 2 : Sajjiafet’a), ^. nom d’un lévite et de deux villes d’Israël.

1. SAMIR (hébreu : Sentir ; Septante : £a ; j.YJp), lévite, fils de Micha, de la famille de Caalh. I Par., xxiv, 24.

2. SAMIR, ville attribuée à la tribu de Juda.Jos., xv, 48. Elle est la première et avant Jether, Socoth, Danna, Dabir, Anab, Istemo, Anim, des villes indiquées « dans la montagne », c’est-à-dire à l’est de la plaine des Philistins. La plupart de ces dernières ont été retrouvées, du moins avec une très grande probabilité, sur les collines qui s'étendent au sud-ouest d’Hébron, dans le territoire qui fut détaché de celui attribué d’abord à Juda pour être donné à la tribu de Siméon ; c’est dans la même région que se doit chercher Samir. Les explorateurs l’ont généralement reconnue dans le Khirbet Sômara. Cette « localité ruinée », dont le nom est étymologiquement le même, est située à Il kilomètres au nord-ouest de 'Allir, à 8 à l’ouest-nord-ouest de Schûeikéh, à 4 au nord-ouest d’ed-Dâhariéh, à 3 au nord de 'Anâb et à 13 à l’ouest-nord-ouest d’es-Semû'a, localités communément identifiées avec Jéther, Socoth, JJabir, Anab et Istemo. On trouve en ce lieu de nombreuses citernes anciennes qui occupent un assez vaste espace, et aux alentours un grand nombre de grottes. La colline sur laquelle se trouvent ces restes s'élève de 637 mètres au-dessus de la mer. Voir V. Guérin, Judée, t. iii, p. 364 ; Palestine Exploration Fund, The Survey of Western Palestine, Menwirs, t. iii, p. 262.

L. Heidet.

3. SAMIR, ville de la montagne d'Éphraïm, résidence du juge Thola, où il fut enseveli. Jud., xi, 2. — Le copiste alexandrin en transcrivant son nom Eajiapst’a, semble la croire identique à Samarie ; mais le nom

de Samarie dérivé du nom de son propriétaire Somer

III Reg., xvi, 24, est de beaucoup postérieur. — Biêss identifie Samir avec le « Kh. Samir, à 7 kilomètres vers l’est d’Akrabéh ». Bïbel’Allas, Frihourg-en-Brisgau, 1887, p. 26. Les explorateurs anglais ont reconnu un ouâdî-Zdmir, à l’est d’Aqrdbéh, mais n’ont point trouvé de ruine du même nom. Cf. Map of Western Palestine, Londres, 1880, f » xv. La vallée peut cependant avoir été ainsi appelée d’une localité voisine du même nom disparue. On ne voit pas toutefois le molif qui aurait pu déterminer Thola, de la tribu d’Issachar, à chercher une région si écartée pour juger Israël. — Le rabbin J. Schwarz croit reconnaître Samir dans Çânûr dont la radicale m serait devenue, fait fréquent, n. Tebuath ha-Aréz, éd. Luncz, Jérusalem, 1900, p. 187. Il existe quelque ressemblance entre les noms, et Sânùr répond à la situation générale attribuée à Samir, mais on n’a pas d’autres raisons pour appuyer cette identification et la plupart des géographes ne croient pas pouvoir se prononcer. Cf. Armstrong, Wilson et Conder, Names and places in the Otd Testament, Londres, 1887, p. 156. L. Heidet.

    1. SAMMA##

SAMMA, nom dans la Vulgate de six personnages dont l’orthographe diffère en hébreu.

1. SAMMA (hébreu : Sammâh ; Septante : 2-jjr), fils de Raguël, chef de famille dans la descendance d'Ésaû, Gen., xxxvi, 13, 17 ; I Par., i, 37.

2. SAMMA (hébreu Sammdh ; Septante : Soifo ; 2aij.[Ac<), le troisième fils de Jessé, un des frères de David. I Reg. (Sam.), xvi, 9 ; xvii, 13. Il est appelé Simmaa, I Par., ii, 13 ; Semmaa, II Reg. (Sam.), xiii, 3, 32 ; et Samaa, I Par., xx, 7. Samuel, à qui il fut présenté à Bethléhem, déclara que ce n'était pas lui que Dieu avait choisi pour roi. I Reg., XVI, 9. Samma était avec ses deux aînés dans l’armée de Saiil, attaqué par les Philistins et par Goliath. I Reg., xvii, 13. Jonathan, qui tua un géant de Geth, élait son lils, I Par., xx, 7 (voir Jonathan 2, t. iii, col. 1614), de même que Jonadab, l’ami d’Ammon, fils de David. II Reg. (Sam.), xiii, 3, 32. Voir Jonadab 1, t. iii, col. 1603. — Voir aussi Samaa 1, col. 1397 ; Semmaa ; Simma 1.

3. samma (hébreu : Sema', à la pause, Sama' ; Septante : Si[iai), quatrième fils d’Hébron, de la tribu de Juda, descendant de Caleb, père de Raham. I Par., n, 43, 44.

4. SAMMA (hébreu : Sema' ; Septante : Satfii), fils de Joël et père d’Azaz, de la tribu de Ruben. I Par., v, 8..

5. SAMMA (hébreu : Samma' ; Septante : Sojj.i), le huitième des onze fils de Supha, de la tribu d’Aser. IPar., vii, 37.

6. SAMMA (hébreu : Sâmd' ; Septante : S* ; j.a()i ; A lexandrinus : Salifia), fils d’Holham. Il était avec son frère Jéhiel un des chefs des gardes de David. I Par., xi, 41. Voir Hotham 2, t. iii, col. 765.

    1. SAMMAA##

SAMMAA (hébreu : Sime’a' ; Septante : Eau.17) ; lévile, fils d’Oza et père d’IIaggia. I Par., vi, 30 (hébreu, 15). Il était de la branche de Mérari. Trois autres Israélites qui portent le même nom dans le texte hébreu, sont appelés dans la Vulgate : 1. Samaa, I Par., vi, 39 (hébreu, 24) ; 2. Samaa (voir Samaa 2, col. 1398, et Samaa 3, col. 1398) ; et 3. Simmaa, I Par., iii, 5. Voir Simmaa.

    1. SAMMÀi##

SAMMÀi (hébreu : Sammaï), nom de trois Israélites dans le texte hébreu. La Vulgate appelle l’un des trois, Séméi. I Par., ii, 28, 32.