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PSAUMES (LIVRE DES) — PSAUMES APOCRYPHES

adversités, de la maladie, de la vieillesse, des ennemis, des calomniateurs, conviennent merveilleusement à l'Église, et à chaque âme chrétienne aii milieu de ses épreuves intérieures et extérieures, péchés, tentations, misères de toute espèce. On trouvera le développement de ces indications générales dans Bacuez, Du Saint Office, 1872, p. 101-109 ; Vigouroux, Manuel biblique, 1895. t. ii, p. 358-363 ; Bossuet, Explication du Psautier ; dom Martianay, Les Psaumes de David et les Cantiques de l'Église, 1705 ; Wolter, Psallite sapienter, 1883 ; Ad. Schulte, Die Psalmen des Breviers, 1907.

XV. Bibliographie.

Une bibliographie des commentaires du Psautier absolument complète serait d’une longueur démesurée et sans utilité : nous nous bornerons à mentionner les principaux, et pour l'époque des Pères d’après l’ordre de la patrologie de Migne.

1° S. Hippolyte, In Psalmos fragmenta, t. x, col. 606616, 711-724 ; Origène, Selecta in Psalmos, t. xii, col. 1013-1685 ; Homilize in Ps. xxxvi-xxxviii a Rufino translates et excerptae catenis, t. xii, col. 1319-lilO ; t. xvii, col. 105-149 ; ce sont les restes de ses td(i, o(, ayo’ktai et des o(j.O, tai sur les Psaumes ; y joindre pour le texte et sa critique Field, Origenis Hexaplorum quse supersunt, t. ii, p. 83-305. Eusébe et Théodoret chez les Grecs, saint Hilaire et saint Ambroise chez les lalins, lui ont beaucoup emprunté, c’est ce qui explique les coïncidences verbales qu’on remarque entre eux. Eusèbe de Césarée, Commentarii in Psalmos, t. xxiii, col. 65-1396 ; t. xxiv, col. 9-76 ; commentaire utile et nullement influencé par les idées un peu ariennes de l’auteur ; S. Alhanase, Epist. ad Marcellinum, t. xxvii, col. 11-46 ; Exégèses in Psalmos, t. xxvii, col. 55-546 ; De litulis Psalmorum t. xxvii, col. 645-1344 ; l’une et l’autre d’authenticité douteuse ; Fragments, t. xxvii, col. 547-590 ; S. Basile, Homilise in Psalmos, t. xxix, col. 209-494 ; Pseudo-Basile, t. xxx, col. 72-117 ; Apollinaire de Laodicée, Explication métrique des Psaumes (fragments), t. xxxii, col. 1313-1537 ; S. Didyme d’Alexandrie, Explication des Psaumes (fragments), t. xxxrx, col. 1155-1615 ; Astérius d’Amasa, Homélies sur les Psaumes v-vil, t. XL, col. 389-477 ; S, Grégoire de Nysse, Sur le titre des Psaumes, t. xliv, 431-608 ; Explication du Psaume VI (fragment), ibid., col. 608615 ; S. Jean Chrysostome, Expositio Psalmorum (incomplet), long, moral, mais aussi littéral et intéressant, t. lv, col. 35-528 ; fragments douteux, t. lv, col. 527-784 ; Théodore de Mopsueste, Fragments, t. lxvi, col.641-696 ; (voir aussi Batiffol, Littér. grecque, 1897, p. 297) ; S. Cyrille d’Alexandrie, Interpret. Psalmorum (incomplet), t. lxix, col. 699-1274 ; Théodoret, lnterpretatio Psalm., t. lxxx, col. 857-1998 (le plus ulile parmi les Grecs, avec S. Jean Chrysostome) ; Euthymius de Zigabène, Comment., t. cxxviii, col. 41-1326 (formé d’extraits). — Pères latins : S. Hilaire de Poitiers, Traclatus super Psalmos : c’est Origène abrégé, traduit et expurgé, t. ix, col. 231-908 ; S. Ambroise, Enarraliones in xii Psalmos (xxxv-xl, xliii, xlv, xlvii, xlviii, lxi) et Expositio in Psalmum cxviii, t. xiv, col. 921-1526 ; oratoire et moral plus qu’exégétique ; S. Jérôme, Liber Psalmorum juxta hebraicam verilalem, traduction soignée sur l 'hébreu, t. xxviii, col. 1 12312W) ; Excerpt a dePsalterio ou Enchiridion beati Hieronymi in Psalmos, publié par D. Morin sous le titre : Sancti Hieronymi, qui deperditi hactenus patabantur, commentarioli in Psalmos, Maredsous, 1895 ; Epistolx, t. xxii, col. 433, 441, 837 ; Breviarium in Psalmos (non authentique, mais formé d’extraits de saint Jérôme et autres) ; t. xxvi, eol. 821-1300, trop allégorique ; S. Augustin, Enarrationes in Psalmos, t. xxxvii, col. 67-1966 (commentaire moral et pieux : tout y est appliqué au Christ et à l'âme chrétienne ; il est abrégé dans S. Prosper d’Aquitaine, Expositio in Psalmos c-cl, t. li, eol. 277-426) ; Cassiodore, Expositio in Psallerium, t. lxx, col. 9-1056 ; et un inconnu placé parmi les œuvres de Rulin, In Lxxv Davidis Psalmos commentarius, t. xxi, col. 641-960.

2° Le moyen âge ne fit que compiler les Pères, quelques-uns en y ajoutant des raisonnements et une forme scolastique : on peut citer Bède, Richard de saint Victor, Pierre Lombard, saint Thomas d’Aquin, saint Bonaventure, Denys le Chartreux ; Nicolas de Lyre et Paul de Burgos emploient des sources rabbiniques, l’un dans ses Postillx, l’autre dans ses Additiones éditées avec la BibliaMaximacumglossada moyen âge ; on y retrouve assez confusément les opinions de Raschi de Troyes, Aben-Ezra et David Kimchi. Sur les commentaires des Juifs médiévaux, voir Frz. Delitzsch, Konimentar iïber den Psalter, Einleilung, 1873, t. i, p. 41, ou la traduction anglaise, 1895, t. i, p. 55-57.

3° Auteurs modernes : M. A. Flaminius : In Ubrum Psalmorum brevis expositio, 1585 ; Jansenius Gandavensis, Paraphrasis in omnes Psalmos Davidicos, 1614 ; Génébrard, Commentarius in Psalmos, 1582 (dans Aligne, Cursus Complelus S. Sacrée, t. xiv-xv) ; Agelli, Commentarius in Psalmos, 1611 ; Bellarmin, Explanatio in Psalmos, 1611 ; Simon de Muis, Commentarius in omnes Psalmos cum versione nova, 1630 ; Bossuet, Liber Psalmorum, 1690 ; Notée in Psalmos cum dissertalione in libr. Psalmorum, Lyon, 1691 ; Supplendain Psalmos, Paris, 1693 ; Bellenger, Liber Psalmorum cum notis, 1629 ; Reinke, Die Messianischen Psalmen, 1857-1858 ; Scheg, Die Psalmen, 1857 ; Rohling Die Psalmen, 1871 ; Thalhofer, Erklârung der Psalmen, Ratisbonne, 1880 ; Wolter, Psallite Sapienter, 1883 ; Bickell, Der Psalter, 1884 ; Van Steenkiste, Commentarius in Ubrum Psalmorum, 1810 ; Patrizi, Cento Salmi tradotlie commentati, 1875 ; Minocchi, 1 Salmi tradotti dal testo ebraico, 1895, 1902 ; H. Laurens, Job et les Psaumes, 1839 ; de la Jugie, Les Psaumes d’après l’hébreu, 1863 ; Mabire, Les Psaumes traduits en français sur le texte hébreu 1868 ; Le H/'r, Les Psaumes traduits de l’hébreu en latin avec la Vulgate en regard, Paris, 1876 ; Lesêlre, Le livre des Psaumes, Paris, 1883 ; Fillion, Les Psaumes commentés selon la Vulgate et l’hébreu, 1893 ; Crampon, Le livre des Psaumes, traduction sur la Vulgate avec sommaire et notes, 1889 ; Flament, Les Psaumes traduits en français sur le texte hébreu, 1898 ; Boulleret, Les Psaumes selon la Vulgate, leur véritable sens littéral, Paris, 1902 ; M.-B. d’Eyragues, Les Psaumes traduits de l’hébreu, Paris, 1904 ; E. Pannier, Les Psaumes d’après l’hébreu en double traduction, Lille, 1908.

Hétérodoxes : *Rosenmùller, Scholia in Psalmos, 1821-1823 ; * de Wette, Convmenlar ùber die Psalmen, ¥ édit., 1836 ; 'Hitzig, die Psalmen, 1863-1865 ; * Hengstenberg, Commentar ùber die Psalmen, 2e édit., 1845-1852 ; "Ewald, Poet. Bûcher des A. B., t. ii, 2° édit., 1886 ; 'Hupfeld-Riehm, Die Psalmen, ¥ édit., 1867-71 : * Hupfeld-Nowack, 1888 ;

  • Grætz, Kritischer Kommentar zu den Psalmen, 18821883 ; *Frz. Delitzsch, Commentar ûber den Psalter,

1859-60 ; 5e édit., 1894 ; Delitzsch-Bolton, traduction anglaise revisée, 1895 ; *ûuhm, Die Psalmen erklârt, 1899, dans le Hand-Commentarde Marti ; "Perowne, TheBook of Psalms, 1878 ; * Cheyne, The Book of Psalms, 1888,

E. Pannier.


2. PSAUMES APOCRYPHES. Indépendamment des « Psaumes de Salomon » (col. 840), on connaît quelques Psaumes apocryphes, peu importants. — Leur forme extérieure est en gros celle des Psaumes canoniques. Les pensées sont pour la plupart littéralement extraites des écrits, poétiques et autres, de l’Ancien Testament. Le plus connu de ces Psaumes est. celui qu’on trouve dans les Septante, à la fin du Psautier, sous le chiffre eu. D’après son titre, il aurait été composé par David, en souvenir de son combat avec Goliath ; il est désigné en propres termes, dans