lions in Palestine dunng the years1898-î900, Londres, 1902, part, ii, The pottery, p. 74-141, les documents céramiques sont devenus beaucoup plus nombreux.
141. — Jarre chananéenne. D’après Vincent, Canaan, pi. x, 8.
Les plus anciens spécimens chananéens sont grossiers et simplement durcis au soleil. Puis, les potiers apprennent à cuire et perfectionnent leur art. Les vases
d’animaux, comme la lampe-canard trouvée à Gœzer (fig. 139). Ensuite on décore les objets en noir sur
143. — Cruche chananéenne décorée. D’après Bliss et Macalister, Excavations, pi. 44.
fond jaune, en y représentant divers ornements et surtout des animaux (fig. 140). A partir du xvi « siècle avant J.-C, l’emploi du tour
142. — Marmites ehananéennes. D’après Vincent, Canaan, pi. x, 1, 15, 16.
sont modelés à la main avec une assez grande habileté et à l’aide de silex pour aplanir les surfaces ; mais le tour n’est pas encore utilisé. Des stries et des hachures
se généralise, la technique devient plus habile et les pièces beaucoup mieux réussies. Les jarres sont pourvues d’anses (fig. 141), les marmites prennent une forme
144. — Lampe chananéenne. D’après Bliss et Macalister, Excavations, pi. 47.
commencent à décorer les pièces. On ne se contente pas de fabriquer des vases à forme régulière (fig. 138), on s’essaie à faire des récipients affectant des formes
élégante (fig. 142), les cruches reçoivent une décoration pittoresque (fig. 143), les lampes reproduisent plus artistiquement les types d’animaux (fig. 144), la