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PORTUGAISES (VERSIONS) DE LA BIBLE — POTERIE


da ediçâo [ranceza dos PP. da Assumpçâo, in-4°, Rio de Janeiro. Le traducteur est le P. Pedro Maria Booz, sa version est approuvée par l’archevêque de cette ville, M" Arcoverde, aujourd’hui cardinal.

4° L’histoire des versions portugaises embrasse, comme on le voit, six siècles, et peut se partager en trois périodes, la première d’essais, la seconde de suspension, la troisième d’activité. La première va du commencement du xiv siècle au milieu du xvie ; elle ne voit paraître que des traductions partielles dont les unes ont été imprimées et les autres sont restées manuscrites. La seconde période s’étend jusqu’au milieu du xviii » siècle et correspond au temps où les erreurs protestantes qui regardent l’Écriture comme l’unique règle de foi et qui enseignent que chacun peut l’interpréter comme il l’entend, obligent les souverains Pontifes à interdire la lecture des versions en langue vulgaire à ceux qui ne sont pas autorisés à le faire par leurs supérieurs ecclésiastiques. Cette époque n’a guère vu paraître que la traduction protes 138. — Jarre archaïque, de Tell es-Safy. D’après Vincent, Canaan, p. 307.

tante de J. Ferreira de Almeida, accommodée aux erreurs dont il faisait profession. La période finale s’ouvre avec le décret de Benoît XIV, autorisant la lecture des versions en langue vulgaire approuvées par le Saint-Siège et annotées d’après les saints Pères et les savants catholiques. Les traductions se sont alors multipliées et les éditions augmentent continuellement. J. Pereira.

    1. POSIDONIUS##

POSIDONIUS (grec : LToueiSoûvioç), un des trois envoyés du général syrien Nicanor, chargés de porter à Judas Macchabée des propositions d’alliance qui furent acceptées. II Mach., xiv, 19.

POSSÉDÉS DU DÉMON. POSSESSION. Voir Démonuques, t. ii, col. 1374.

POTEAU. Voir Mat, t. iv, col. 861-862 ; Pal, ïbid., col. 1961 ; Potence.

    1. POTENCE##

POTENCE (hébreu : ’es ; Septante : ?ûXov ; Vulgate : lignum, patibulum, crux), pièce de bois servant pour la pendaison des criminels. Voir Pendaison, t. iv, col. 34. En général, l’hébreu emploie, pour désigner cet instrument, le mot’ê$, « bois », qui ne préjuge rien quant à sa forme, et peut convenir au pal, voir Pal, t. iv, col. 1961. à la croix, voir CROfx, t. ii, col. 1129, au simple poteau

ou à un agencement de plusieurs pièces de bois. Gen., xl, 22 ; Num., xxv, 4 ; Deut., xxi, 22 ; Jos., viii, 29 ; x, 27 ; Esth., ii, 23 ; vi, 4 ; vii, 10 ; ix, 13. En hébreu, attacher à la potence se dit {âlâh’al hâ-’ês, « suspendre au bois », Septante : sxpé|xa<x£, « il suspendit », Deut., xxi, 22 ; ou simplement hôqîya’, « pendre », Septante : itapix6eiYM-an<70v, « on fit un exemple », on exposa en

139. — Lamçe-canard, de Gazer. D’après Vincent, Canaan, p. 315.

exemple, Num., xxv, 4, et ê^Xidcaav, « on exposa au soleil ». II Reg., xxi, 6, 9. Une autre fois, les Septante supposent une potence en forme de croix : èstaupâdiai, « . être mis en croix », en parlant de la potence d’Aman. Esth., xvi, 18. Cette potence avait cinquante coudées, près de vingt-cinq mètres de haut. C’était donc comme un grand mît au sommet duquel fut hissé le corps du

condamné.

H. Lesêtre.

140. — Oiseau peint, à Lachis. D’après Bliss, À mound of many cities, Londres, 1894, fig. 106.

    1. POTERIE##

POTERIE, fabrication d’ustensiles et d’objets divers en terre cuite. — 1° Poterie chananéenne. L’argile se rencontrait assez communément en Palestine. Voir Argile, t. i, col. 949 ; Palestine, t. iv, col. 2013. Les plus anciens habitants du pays surent l’utiliser. Jusqu’en ces dernières années, les débris de poterie retrouvés dans le sol palestinien étaient assez rares. Depuis les fouilles de MM. Bliss et Macalister, Excava-