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ZÉTHAN — ZIPH


2. ZÉTHAN (hébreu : Zêtâm, « olivier » ; Septante : Zrfiâ.v, Par., xxiil, 8 ; Ze6ô(i, xxvi, 22), Lévite gersonite, fils ou descendant de Léédan. I Par., xxiii, 8. Plus loin, xxvi, 22, il est donné comme fils de Jéhiéli (Jéhiel ) et petit-fils de Léédan.

    1. ZÉTHAR##

ZÉTHAR (hébreu : Zétâr ; Septante : ’AëaT « ; « ), un des sept eunuques qui servaient le roi de Perse Assuérus, Esth., i, 10, et qu’il chargea d’amener la reine Vasthi dans la salle où il donnait un festin aux grands de sa cour.

    1. ZÉTHU##

ZÉTHU (hébreu : Zaftû’; Septante : ZaBovia), chef d’une famille dont les membres retournèrent de la

III Reg., vi, 1, 37(Vulgate : mense Zio). C’est le même mois qu’Iyar. Voir Gesenius, Thésaurus, p, 407. Cf. Calendrier, t. ii, col. 66.

ZIPH (hébreu : Zîf), nom d’une personne, de deux villes et du désert voisin de l’une d’elles.

1. Ziph (hébreu : Zîf ; Septante : 2(6 ; Alcxandrinus : Zitpai), fils atné de Jaléléel, de la tribu de Juda. IPar., iv, 16.

2. ZIPH (hébreu : Zif, Jos., xv, 24 ; omis dans les Septante, Vaticanus ; son nom est confondu avec le précédent dans YAlexandrinus, où pour Jethnam et Ziph on lit

561. — Tell ez-Zif. D’après une photographie de M. L. Heidet.

captivité de Babylone en Palestine avec Zorobabel et qui signa l’alliance du peuple avec Dieu. II Esd., x, 14. Son nom est écrit Zéthua, I Esd., ii, 8 ; III Esd., vii, 13. Son nom paraît omis dans la liste. I Esd., viii, 5. Cf. III Esd., viii, 32.

ZÉTHUA(hébreu : Zattû ; Septante : ZaTOouâ), un des chefs israélites dont les fils revinrent de Palestine avec Zorobabel au nombre de 945, d’après I Esd., n, 8, au nombre de 845, d’après II Esd., vii, 13 (Septante : ZaBoufa). La Vulgate écrit son nom Zéthu dans II Esd., x, 14.

ZIÉ (hébreu : Zi’a ; Septante : Zoîe), le sixième des sept fils d’Abihaïl, fils d’Huri, de la tribu de Gad. IPar., Y, 13.

ZIO ou ZIV (hébreu : Ziv ; Septante : ? au quatrième mois » ), « le mois des fleurs », le second mois de l’année hébraïque, commençant à la seconde partie d’avril et comprenant la première partie de mai.’I8vaSJ<p ; Zi<p, IPar., ii, 42, est sans doute le même nom), localité indiquée, Jos., xv, 24, parmi les villes situées a à l’extrémité de la tribu des fils de Juda, aux confins d’Édom, au midi (Négéb). » Mésa, fils aîné de Caleb, frère de Jeraméel, en est appelé le père, c’ést-à-dire le fondateur. I Par., ii, 42. On peut inférer de laque Ziph, si elle n’appartenait pas à la terre de Jeraméel, se trouvait du moins sur ses confins. — À près de 40 kilomètres au sud-sud-ouest de Tell’Arad, à 6 ouest-sud-ouest de Qornub (Thamar) et sur la lisière du territoire de Hadiréh, Qôzel-Badîrëh, on rencontre, marqué par des citernes et quelquesmonceaux de pierres, l’emplacement d’une ancienne localité désigné par les Bédouins sous le nom de khirbet ez-Zeiféh, À-ÔJ : .C’est évidemment, avec l’adjonction de la terminaison k, ii, si fréquente dans les anciens noms, le nom même de Ziph. La situation correspondant si bien aux indications bibliques, il est permis de croire qu’il est toujours demeuré attaché à la même place (fig. 561). Voir Al. Musil, Arabia Petrsea, Edom, II, in-8 « , Vienne, 1907-1908, p. 30.

L. Heidet.