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ULFILAS — UR DES GHALDEENS


la version golhique reproduit certaines leçons. Mais M. Nestlé y trouve avec raison des traces d’une revision postérieure ; et il en signale quelques-unes. Einfuhrung indas GriechischeNeueTestament, 3e édit., Gœttingue, 1909, p. 154-155. Cf. F. G. Kenyon, Randbook to the textual criticism of theNew Testament, Londres, 1901, p. 204 ; K. Lake, The text of New Testament, 4e édit., Londres, 1908, p. 46.

Cf. J. L. Hug, Einleitung in die Schriften desN. T., 4e édit., Stuttgart et Tubingue, 1847, § 130-142, t. i, p. 431-460 ; E. Sievers, Gotische Literatur, dans H. Paul, Grundriss der germanischen Philologie, Strasbourg, 1889, t. ii, p. 65-70 ; E. Eckstein, Ulfilasund die gotische Uebersetzung der Bibel, dans Illustrierte Monatschrift, décembre 1892, p. 403-407 ; Dictionary of the Bible, de Hastings, Edimbourg, 1902, t. IV,

1. UR (hébreu : ’Ûr ; Septante : ©upoçâp), nom probablement altéré du père d’un des vaillants soldats de David, appelé Éliphal. I Par., xi, 35. Dans IIReg., xxiii, 34, Éliphal est appelé ÉliDhéleth, fils d’Aasbal. Voir Éliphéleth 1, 1. 1, col. 1686.

2. UR DES CHALDÉENS (hébreu : ’Ûr Kasdim ; Septante x">P æ T&v XaXSSùiiv), ville de Chaldée. En assyrien’ûr signifie « ville », et c’est pour distinguer cette ville des autres villes en général qu’elle est appelée Ur des Chaldéens. — 1° La Genèse, xi, 28, nous apprend qu’elle était la patrie d’Aran, fils de Tharé et frère d’Abram (Abraham), et c’est de là que partit Tharé avec Abraham, son fils, pour se diriger vers la terre de Chanaan. Gen., xi, 31. — 2° Le second livre d’Esdras, ix, 7, rappelle cette origine du père des’  « sm^^fs®^ t

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537. — Ruines d’Ur (Mugheir). D’aprèsTaylor, Journal ofthe Asiatic Society, 1855, t. xv, entre p. 260 et 261.

p. 861-863 ; CE. Gregory, Textkritik des N. T., Leipzig, 1902, t. ii, p. 730-733 ; 1909, t. iii, p. 1343 ; E. Nestlé, Einfuhrung in das Griechische Neue Testament, 3e édit., Gœttingue, 1909, p. 153-155 ; A. Risch, Die gotische Bibel, dans Studien und Kritiken, t. lxxxiii, 1910, p. 515-619 ; F. Kauffmann, Zw Textgeschichte der gotischen Bibel, dans Zeitschrift fur deutsche Philoloflfie, 1911, t. XLin, p. 118-132 ; Id., Beitrâgezur Quellenkritik der gotischen Bibelùberseltung, ibid., p. 401-428.

E. Mangenot. UNICORNE (hébreu : re’êm ; Septante : jjiovo/.épw ; , àaSpôç), animal sauvage nommé dix fois dans l’Écriture. Num., xxiii, 22 ; xxiv, 8 ; Deut., xxxiii, 17 ; Job, xxxix, 9, 10 ; Ps. xxii, 22 ; xxix, 6 ; xlii, 10 ; xcii, ll ; Is., xxxiv, 7. La Vulgate traduit re’êm par unicornis, Ps. xxi, 22 ; xxviii, 6 ; lxxvh (hébreu : lxxviii), 69 : « les hauteurs » ; rdmîm) ; Ps. xci, 11 ; Is., xxiv, 7. Elle le rend par rhinocéros, Num., xxiii, 22 ; xxiv, 8 ; Deut., xxxiii, 17 ; Job, xxxix, 9, 10. Voir Rhinocéros, col. 1088. Le re’êm ou rêm est en réalité le bœuf sauvage, l’aurochs. Voir Aurochs, t. i, col. 1260 ; Licorne, t. iv, col. 244.

    1. UPSAL##

UPSAL (CODEX D’). Voir Codex Argenteus, 1. 1, col. 948-949, le fac-similé, fig. 252, vis-à-vis col. 948 ; Ulfilas, col. 2351.

Juifs sorti de’Ûr Kaidîm pour aller dans la contrée destinée à devenir le séjour de ses descendants. Dans ce passage, les Septante traduisent yûçx twv Xoc).-Saitov, comme ils l’avaient fait dans la Genèse, xi, 28, mais la Vulgate latine, au lieu de Ur Chaldseorum, nom dont elle s’était servie avec raison dans la Genèse, traduit de igné Chaldseorum, en adoptant une légende juive, fondée sur ce que le mot’ûr en hébreu a, entre autres significations, celle de « feu », ce qui avait fait croire aux rabbins que les compatriotes d’Abraham avaient voulu le faire brûler dans une fournaise. Rien ne prouve que cette légende ait le moindre fondement. — 3° Saint Etienne, dans son discours, Act., vm. 4, dit en parlant d’une manière générale qu’Abraham « sortit de la terre des Chaldéens, et alla habiter à Haran, » indiquant ainsi d’une manière très précise le pays où était situé Ur.

Ur Kasdim porte aujourd’hui le nom de Mughéir. Quand le voyageur descend le cours de l’Euphrate, à peu près à moitié distance entre Babylone et l’embouchure du Chat el-Arab dans le golfe Persique, il remarque à l’ouest, sur une légère élévation, un monceau de ruines (fig. 537). Ce sont les restes d’Ur Kasdim. La plaine à l’entour est si basse que, lorsque les eaux grossissent annuellement, elle devient un véritable