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cinquante ans leur valeur baisse, et l’on se fonde sur la hausse du blé et des autres produits du travail.

Dans chaque pays l’or et l’argent se divisent en trois parties, qui ont chacune leur destination particulière.

L’une forme la monnaie de chaque pays.

L’autre est fabriquée pour l’ornement des individus, la décoration des habitations et les ustensiles du ménage »

La troisième reste en lingots, qu’on importe et exporte alternativement pour les besoins du commerce étranger. Ils sont la monnaie de la grande république commerciale, qui embrasse le monde dans ses spéculations.

On évalue la quantité moyenne de l’or et de l’argent importés en Espagne et en Portugal depuis le milieu, dix dix-septième siècle jusqu’en 1804 à 20,000,000 sterling, ou 525,000,000 de francs.

Cette grande importation annuelle de l’or et de l’argent a pour objet la fabrication de la monnaie, celle des bijoux et autres objets de luxe ; plie est surtout employée aux besoins du commerce général des peuples.

Leur rareté, ou plutôt leur insuffisance pour les besoins et les passions qu’ils excitent, règle leur valeur vénale.

Ce qui doit paraître étrange, c’est que l’on prétend que la valeur de l’or dépend de celle de